Monthey: comptes 2024 pratiquement à l’équilibre

Les comptes 2024 de la Ville de Monthey ont pratiquement bouclé à l’équilibre. A la clôture, ceux-ci laissent apparaitre un excédent de financement de 9907 francs.
(Keystone-ATS) « Notre Commune avance avec sérénité avec des finances saines et maîtrisées et avec des investissements stratégiques assurant la continuité des projets de notre Ville, pour répondre aux besoins de plus de 19’200 Montheysans », a résumé mardi le président de la ville, Fabrice Thétaz, lors d’une conférence de presse. Cet exercice 2024 s’inscrit dans la continuité du cycle soutenu d’investissements entrepris par la commune ces dernières années.
Les dépenses d’investissements brutes se sont élevées à 32,8 millions de francs. Ils concernent principalement la réalisation du complexe scolaire du Mabillon (8,78 millions de francs) et la réalisation de la zone « Sports & Loisirs » au Verney (4,4 millions), ainsi que la sécurisation de la Vièze (5,65 millions).
Dette par habitant en baisse
Les investissements nets se chiffrent quant à eux à 27,3 millions de francs sur les 29,4 millions budgétisés. La marge d’autofinancement net atteint 8,92 millions de francs, contre 10,96 millions en 2023, soit une baisse de 18,61%. C’est toutefois 1,1 million de plus que prévu au budget.
La cession des installations et des bâtiments du home communal à la société Monthey Les Tilleuls SA a permis de diminuer l’endettement net de la Ville. La dette nette par habitant passe ainsi de 4226 francs (fin 2023) à 3862 francs (à fin 2024).
La hausse des revenus fiscaux des personnes physiques sur un an (+2,7 millions de francs) et la dissolution du Service des Parkings (2,08 millions de francs) sont les variations les plus significatives qui découlent de ces comptes.
L’augmentation de la population au cours des dernières années a contribué à la progression des recettes fiscales des personnes physiques. En revanche, pour les personnes morales, une baisse de l’impôt sur le bénéfice a été observée pour certaines entreprises. Quant au Service des Parkings, il a été dissous en l’absence de règlement homologué par le Conseil d’Etat.