LE SIECLE EN DIX PHOTOS: 1985, la porte s’entrouvre sur la perestroïka à Moscou

Le Siècle en dix photos... Une plongée dans le 20e siècle en compagnie de Charles-Henri Favrod, qui fut journaliste, éditeur, fondateur puis directeur d'un haut lieu de la photographie: le Musée de l'Elysée à Lausanne.

Le Siècle en dix photos… Une plongée dans le 20e siècle en compagnie de Charles-Henri Favrod, qui fut journaliste, éditeur, fondateur puis directeur d’un haut lieu de la photographie: le Musée de l’Elysée à Lausanne.

Le 18 mars 1985, obsèques solennelles de Constantin Tchernenko à Moscou. Un nouveau secrétaire général apparaît, Mikhaïl Gorbatchev, que personne ne connaît. Tout au plus sait-on que c’est un apparatchik natif de Stavropol dans le nord du Caucase, qui se présente comme l’héritier d’Andropov, longtemps chef redouté du KGB. Mais il n’est pas plutôt aux commandes qu’il manifeste un style nouveau et abandonne la langue de bois. Il va très vite être désigné par un chiffre 6 barré d’un trait, autrement dit l’abolition de l’article 6 de la Constitution soviétique qui a toujours garanti le rôle dirigeant du Parti communiste et son monopole.

Gorbatchev parle de transparence, la perestroïka. En dépit de multiples obstacles, il impose ses vues. Le 14 mars 1990, il est président exécutif de l’URSS et déclare travailler à modifier profondément les mentalités. Sa femme, Raïssa, l’assiste avec charme et intelligence.

Charles-Henri Favrod

Photo de Posthuma de Boer, collection Charles-Henri Favrod