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Les deux grands défis de Joseph Deiss

Le chef de la diplomatie helvétique était vendredi l’hôte du Club Suisse de la Presse à Genève. L’occasion pour le conseiller fédéral Joseph Deiss d’évoquer l’Europe et l’ONU, les deux grands défis qui l’attendent.

Le chef de la diplomatie helvétique était vendredi l’hôte du Club Suisse de la Presse à Genève. L’occasion pour le conseiller fédéral Joseph Deiss d’évoquer l’Europe et l’ONU, les deux grands défis qui l’attendent.

Depuis son arrivée, il y a neuf mois, à la tête du Département fédéral des Affaires étrangères, Joseph Deiss a émis quelques signes quant aux impulsions nouvelles qu’il entend donner à sa politique. Prenez par exemple ce changement significatif de vocabulaire: le patron de la diplomatie suisse ne parle plus tellement d’ouverture, même si ce mot est conforme à ce qu’il entend faire. Mais il ne suffit pas d’ouvrir des portes et d’attendre sur le seuil que le monde vienne à vous. Parlons plutôt de présence, dit-il: «Je souhaite marquer la présence de la Suisse dans la politique étrangère; si l’on veut en défendre les intérêts, il faut être là où les choses se passent, là où la politique internationale se façonne».

Les deux endroits où le monde de demain se construit, c’est l’Europe et l’ONU. Le premier défi de la nouvelle législature va contraindre Joseph Deiss à se battre, et il est prêt à le faire, pour la ratification des accords bilatéraux passés avec Bruxelles. On ne sait pas encore s’il y aura référendum, mais la date du 21 mai est déjà sur les agendas. L’autre grand objectif de la diplomatie suisse pour les années à venir, c’est l’adhésion aux Nations Unies. Certes les promoteurs de l’initiative populaire pour une participation totale et entière aux activités de l’Organisation peinent à rassembler des signatures. Peu importe, pense Joseph Deiss, «le temps est mûr pour que la Suisse franchisse ce pas… il est légitime que le peuple suisse puisse à nouveau s’exprimer sur ce sujet».

Et si vous lui demandez comment les gens qu’il croise dans les capitales du monde regardent ce pays, sa réponse tient en trois phrases: «Nous sommes pris au sérieux, on nous aime, mais on ne comprend pas toujours notre retenue».

Bernard Weissbrodt

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