Joseph Deiss rend visite à la Suisse du Proche-Orient
Le ministre suisse des Affaires étrangères est arrivé jeudi à Beyrouth pour une visite officielle de deux jours. Dernière étape d'une tournée proche orientale durant laquelle la Suisse a réaffirmé sa politique de «bons offices».
Le ministre suisse des Affaires étrangères est arrivé jeudi à Beyrouth pour une visite officielle de deux jours. Dernière étape d’une tournée proche orientale durant laquelle la Suisse a réaffirmé sa politique de «bons offices».
Joseph Deiss n’a pas manqué d’occasions pour réaffirmer la disponibilité de la Suisse à offrir ses services au nom de la paix. Il l’a répété mercredi à Hafez al-Assad, le président syrien. Il en fera, sans doute, de même avec les autorités libanaises, très sensibles aux positions suisses sur l’occupation israélienne du Sud-Liban.
D’ailleurs, Joseph Deiss a préparé le terrain, depuis Damas, en déclarant que la Suisse était très «concernée» par les récentes attaques lancées par les Israéliens contre les infrastructures civiles libanaises qui ont causé des dommages parmi la population.
Après le Caire et Damas, le chef de la diplomatie suisse boucle donc sa tournée au Proche-Orient en faisant une halte à Beyrouth. Entre la Suisse et le Liban, les relations sont au beau fixe. Aujourd’hui, le Liban est le sixième client de la Suisse dans la région et la Suisse est le sixième partenaire commercial du Liban.
Depuis la réouverture de l’ambassade de Suisse à Beyrouth en 1995, les rapports entre les deux pays se sont même intensifiés. Et un accord bilatéral de promotion et de protection des investissements entre la Suisse et le Liban doit être signé vendredi à Beyrouth.
Mais l’implication helvétique dans la Suisse du Proche-Orient n’est pas qu’économique. Joseph Deiss s’est rendu jeudi dans la montagne druze du Chouf qui accueille un projet pilote co-financé par les Etats-Unis et la Suisse.
Son objectif: favoriser à Deir el-Qamar, la réconciliation entre communautés pour faciliter le retour dans leurs villages de personnes (maronites) déplacées lors de la guerre civile. Une initiative qui coïncide avec le mandat international attribué à la Suisse qui est chargée de la dimension humaine dans le cadre du processus multilatéral de paix au Proche-Orient.
Jugurtha Aït-Ahmed, Beyrouth
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