Malgré la crise, le PSS se refuse à organiser un congrès extraordinaire avant l’été

Pas de congrès extraordinaire avant l’été. Les membres du comité central du PSS en ont décidé ainsi samedi à Berne, au terme de cinq heures de discussions sur les mesures à prendre pour sortir le parti de la crise dans laquelle il est actuellement plongé.

Pas de congrès extraordinaire avant l’été. Les membres du comité central du parti socialiste suisse en ont décidé ainsi samedi à Berne, au terme de cinq heures de discussions sur les mesures à prendre pour sortir la formation de la crise dans laquelle elle est actuellement plongée.

Cinq heures de discussions à huis clos. A défaut de solutions aux luttes intestines menées par voie de presse depuis mi-février, au moins les socialistes s’efforcent-ils de calmer le jeu et surtout de régler leurs problèmes en famille.

Les membres du comité central se sont prononcés à une majorité claire en faveur du maintien du calendrier existant: congrès ordinaire les 14 et 15 octobre prochains à Lugano et pas de congrès spécial avant l’été.

Il y a une semaine, le comité directeur du parti avait mis sur pied un groupe de travail chargé d’une sorte d’audit sur le parti socialiste, son organisation et ses structures. Le lancement de ce processus a permis d’apaiser en partie les esprits et, surtout, de mettre un terme aux disputes par voie de presse. La décision du comité central s’inscrit donc dans la droite ligne de cette reprise en main des problèmes.

Le choix de la part des socialistes de débattre de leurs différends au congrès ordinaire d’octobre seulement, et non avant l’été, est le signe que le parti s’est engagé maintenant dans un véritable processus de réforme. Or une vraie réforme demande du temps et n’est guère concevable en quelques semaines.

Pierre-André Tschanz