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Nouveau chef de la mission suisse à Bruxelles: priorité aux accords

La Mission suisse à Bruxelles a un nouveau patron. L’ambassadeur Dante Martinelli a présenté ses lettres de créances à l’Union européenne. Premier objectif: faire en sorte que les accords bilatéraux puissent entrer en vigueur le 1er janvier 2001.

La Mission suisse à Bruxelles a un nouveau patron. L’ambassadeur Dante Martinelli a présenté ses lettres de créances à l’Union européenne. Premier objectif: faire en sorte que les accords bilatéraux puissent entrer en vigueur le 1er janvier 2001.

Le monde est vraiment petit. Ambassadeur à Rome, Dante Martinelli avait côtoyé un certain Romano Prodi, «il professore», devenu président du Conseil. A Bruxelles, c’est au même Romano Prodi, président de la Commission européenne, que Dante Martinelli a présenté ses lettres de créances, tandis que son prédécesseur Alexis Lautenberg devient… son successeur à Rome.

Si le monde est petit, l’Union européenne s’apprête à s’agrandir, elle qui négocie avec douze pays candidats à l’adhésion. Le nouveau patron de la mission suisse sait que cet élargissement change radicalement la nature des relations entre l’Union européenne et la Suisse. Les négociations monopolisent une grande partie des énergies de l’Union. Et au terme du processus, la discussion avec une Europe à vingt-cinq, voire plus, sera «plus difficile».

Le premier défi de Dante Martinelli à Bruxelles, c’est la progression de la ratification des accords bilatéraux. Du côté européen, la machine s’ébranle à un rythme lent, au point de faire douter de la possibilité de respecter l’échéance du 1er janvier prochain. Le chef de la mission suisse reste optimiste, il ne voit «pas de difficulté majeure».

Alexis Lautenberg affichait sa sympathie pour la construction européenne. A peine entré en fonction, Dante Martinelli se refuse à dévoiler un profil marqué. Reste qu’il ne serait pas moins vain, selon lui, de miser sur un enlisement de l’Union européenne. Celle-ci «ne fera que progresser, malgré les difficultés».

Dans ces conditions, la Suisse «ne peut pas rester un élément statique au milieu de l’Europe», elle doit «progresser et être dynamique elle aussi», souligne Dante Martinelli. Pas question pour autant de se hasarder à un pronostic quant à l’appartenance de la Suisse à l’Union européenne dans dix ans. «Je ne parie jamais.»

Thierry Zweifel

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