
Le Liechtenstein n’est plus un paradis fiscal
Un peu plus de six semaines après la Suisse, c'est au tour de Liechtenstein de sortir de la liste grise des paradis fiscaux de l'OCDE. Les autorités de Vaduz ont en effet signé un 12e accord de double imposition qui leur permet de remplir les standards internationaux en matière d'échange d'informations fiscales.
Les autorités liechtensteinoises ont accepté en mars de se conformer aux normes de l’OCDE dans la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale. Afin de ne plus figurer sur la liste grise, la Principauté devait signer 12 accords. Les 11e et 12e accords ont été signés mardi avec la Belgique et les Pays-Bas.
Dix accords étaient déjà signés avec l’Irlande, Andorre, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, la France, Saint-Marin, Monaco, l’Allemagne, le Luxembourg, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Il s’agit «d’une étape dans la réorientation» des activités financières de la Principauté, a indiqué mercredi le chef du gouvernement Klaus Tschütscher dans un communiqué.
Le Liechtenstein, petit Etat accolé à la Suisse et qui compte un peu plus de 30’000 habitants, faisait partie au même titre que son voisin des pays sommés par l’OCDE de revoir sa copie en matière de coopération fiscale. Afin de quitter le cercle des mauvais élèves, la Suisse a également signé douze conventions élargies de double imposition (CDI), dont le contenu a jusqu’ici été tenu secret.
swissinfo.ch et les agences

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