Près de 200’000 fidèles ont assisté à la messe inaugurale du pape
(Keystone-ATS) Le pape François a lancé, devant près de 200’000 fidèles réunis sur la place Saint-Pierre pour la messe inaugurale de son pontificat, un vibrant appel en faveur de la protection de l’environnement et la défense des plus faibles. Il a également exhorté le monde à se débarrasser des « signes de la destruction et de la mort ».
Le souverain pontife a appelé au « respect pour toute créature de Dieu et pour l’environnement dans lequel nous vivons. C’est le fait de garder les gens, d’avoir soin de tous, de chaque personne, avec amour, spécialement des enfants, des personnes âgées, de celles qui sont plus fragiles et qui souvent sont dans la périphérie de notre coeur ».
Devant 150’000 à 200’000 fidèles, selon le Vatican, rassemblés sous un beau soleil, le pape François a qualifié son rôle d' »humble et concret ». Le « vrai pouvoir » d’un pontife est « le service, il doit regarder vers le service humble, concret », a dit le pape argentin, alors que le gouvernement de l’Eglise a été très critiqué pendant le conclave.
Lors de son homélie à la tonalité grave et très franciscaine, le 266e pape de l’Histoire a lancé, suscitant les applaudissements de la foule: « Aujourd’hui il y a tant de traits de ciel gris! Garder la création, tout homme et toute femme, c’est ouvrir l’horizon de l’espérance, une trouée de lumière au milieu de tant de nuages ».
L’invitation de Didier Burkhalter
La cérémonie était solennelle et simple. La tenue du pape était austère: pendant la procession depuis la tombe de Saint Pierre à l’intérieur de la Basilique vers le parvis, il portait sur sa soutane blanche une chasuble beige frappée d’une fine croix noire à dorures
Quelque 132 délégations étrangères étaient présentes aux premiers rangs. Parmi les 31 chefs d’Etat et de gouvernement figurait le conseiller fédéral Didier Burkhalter.
Ce dernier a pu échanger quelques mots avec le pape. Il a pu ainsi lui présenter « les bons voeux de la Suisse », selon le Département fédéral des Affaires étrangères. Le Neuchâtelois a également indiqué au souverain pontife qu’il serait le bienvenu en Suisse.