Quatrième jour de grève des enseignants neuchâtelois

(Keystone-ATS) Les enseignants neuchâtelois ont effectué mercredi une quatrième journée de grève contre leur nouvelle grille salariale prévue au 1er janvier. Environ 400 personnes se sont rassemblées au Château pour soutenir les syndicats en négociation avec le Conseil d’Etat.
Dans un froid glacial, la foule est venue dans la cour avant 07h00, heure du début de la rencontre entre les dirigeants des syndicats SSP et SAEN et le gouvernement. Celui-ci a salué les enseignants, et son président Jean-Nat Karakash leur a adressé quelques mots.
Bilan de cette réunion d’une heure et demi: « Il y a du bon et du mauvais », a dit le président du SAEN Pierre Graber. Il a annoncé que le Conseil d’Etat ne suspendra pas la grille salariale, ce qui a suscité les huées des quelque 150 enseignants encore présents.
Conditions de travail
Par contre, le gouvernement a montré de l’ouverture au sujet des mesures envisageables pour améliorer les conditions de travail. Il a confirmé les huit propositions qu’il avait faites dans ce sens la semaine passée.
Les syndicats jugent ces mesures insuffisantes et en ont proposé cinq de plus. Le gouvernement va les examiner et donner sa réponse d’ici la fin de la journée. Les syndicats consulteront leurs membres jeudi.
La mobilisation coûte cher aux grévistes, a commenté Pierre Graber aux médias sur place. Certains enseignants n’auront donc pas les moyens de continuer la grève indéfiniment. Mais d’autres instruments existent, notamment la grève des notes, a-t-il ajouté.