Retraites Populaires: volume de primes record en 2012

(Keystone-ATS) Retraites populaires a enregistré en 2012 un volume de primes record de 610 millions de francs pour l’activité d’assurance vie et de prévoyance, soit une hausse de 4% par rapport à 2011. L’institution vaudoise se félicite d’avoir réalisé l’an dernier une performance de 6,76% de ses placements financiers.

« De telles données sont d’autant plus réjouissantes qu’elles interviennent malgré une situation économique mondiale encore instable », a déclaré mardi à Lausanne Claude Richard, directeur général de Retraites Populaires.

Les polices de libre passage et les produits de rentes immédiates ont enregistré les plus fortes progressions, avec des encaissements de primes respectifs de 260 millions (+10%) et 102 millions (+12%). En terme de prêts hypothécaires, l’institution a totalisé à fin 2012 371,8 millions de prêts et crédits répartis sur près de 1200 dossiers.

Dans son métier d’immobilier et location, où elle est un acteur majeur du canton de Vaud avec un patrimoine de 853 millions, Retraites Populaires a ouvert en 2012 des chantiers à Aigle et à Moudon. Près d’une centaine de nouveaux appartement y sont en construction. Un nouveau chantier important est prévu au Mont-sur-Lausanne dès l’automne, précise l’institution.

Départ à la retraite

A cinq jours de la retraite de Claude Richard, la présidente du conseil d’administration, Jacqueline Maurer-Mayor, a fait le bilan des 16 ans de l’homme à la tête de l’institution. Durant ce laps de temps, les montants sous gestion sont passés de 8 à 17 milliards. Les encaissements de primes de prévoyance ont plus que doublé.

Philippe Doffey, qui va succéder lundi à Claude Richard, s’est réjoui que, dans le cadre de la réforme structurelle du 2e pilier, la Confédération ait finalement reconnu le savoir-faire de Retraites Populaires en tant que gestionnaire de caisses de pension.

Le futur directeur général a par ailleurs expliqué son attachement au modèle de mutualité qui continuera de guider l’institution. Grâce notamment à la garantie de l’Etat, Retraites Populaires peut fonctionner sans capital-actions à rémunérer pour le risque.