
Polémique après les propos de Jürg Scherrer

Le Parti de la liberté se réorganise au niveau suisse. Le rôle de Jürg Scherrer dans ses structures dirigeantes sera redéfini d'ici l'automne.
Pour avoir qualifé les chambres à gaz «de détail de l’histoire» dans l’émission «Forums» de RSR La Première, Jürg Scherrer est soumis à de fortes pressions.
Dans une interview au quotidien «Le Matin» parue jeudi, le politicien a refusé de dire comment il comptait résoudre le cumul des fonctions de président d’un parti suisse et de chef de département municipal.
«Des solutions peuvent survenir hors des modèles habituels, selon le chef de la police biennoise. Tout est possible, rien est exclu».
La section bernoise du Parti de la liberté a renouvelé mardi sa confiance au directeur de la police biennoise Jürg Scherrer. Le comité cantonal s’oppose au retrait de M. Scherrer de la présidence nationale du parti. «Mon rôle sera défini d’ici à l’automne», a précisé le principal intéressé.
Fidèle à son poste
Jürg Scherrer a par ailleurs répété qu’il ne quitterait pas l’exécutif de la ville de Bienne. «Mes électeurs sont mes seuls chefs et c’est à eux que je dois rendre des comptes.»
Le Conseil municipal de Bienne quant à lui a souhaité la semaine dernière que Jürg Scherrer démissionne de la présidence du Parti de la liberté. Le juge d’instruction Patrick André Robert-Nicoud a ouvert une enquête de police pour examiner si le politicien avait violé la loi contre le racisme.
swissinfo avec les agences

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