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"Too big to fail": la BNS pour ne pas modifier le rapport d'experts

Ce contenu a été publié le 10 octobre 2010 - 10:30
(Keystone-ATS)

Berne - Le vice-président de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan appelle le Parlement à ne pas modifier les propositions des experts concernant la problématique des banques "too big to fail". "Je déconseille fortement de scinder le paquet" présenté lundi, a-t-il déclaré.
Et Thomas Jordan d'ajouter que les propositions du Conseil fédéral basées sur le rapport d'experts manqueraient leur objectif en cas de remaniements par le Parlement, déclare-t-il dans une interview accordée dimanche au journal "Sonntag".
La problématique des banques trop grandes pour faire faillite, "qui pourrait encore menacer l'économie suisse à l'avenir, comme cela avait déjà été le cas dans le passé", ne peut être résolue qu'avec les règles plus strictes proposées par la commission d'experts.
Le Parlement doit en fin de compte assumer la responsabilité, "de désamorcer ou pas ce problème", juge M. Jordan, qui faisait lui-même partie de la commission d'experts. La légitimation démocratique est très importante, a-t-il répondu à la critique selon laquelle le rapport ne laisse pratiquement aucun choix aux Chambres.
Dans "une configuration idéale", la loi pourrait entrer en vigueur dans le courant de l'année 2012, a estimé le vice-président de la BNS. La commission d'experts qui a rendu le rapport "too big to fail" désire que les nouvelles règles, qui prévoient notamment un ratio des fonds propres de 19% des actifs pondérés, soient mises en place au plus tard d'ici la fin 2018.
Une structure de holdingQuant à la question de savoir si, à l'avenir, la Confédération ne sera plus confrontée à un éventuel sauvetage d'UBS et du Credit Suisse, Thomas Jordan a indiqué qu'"en l'état actuel, on n'en est malheureusement pas encore là".
Les nouvelles règles impliquent que les grandes banques doivent se séparer de leur modèle de banque intégrée, a estimé dans la "SonntagsZeitung", Patrick Raaflaub, directeur de l'Autorité de surveillance des marchés financiers (FINMA). Le Credit Suisse et l'UBS "ne peuvent pas éviter à moyen terme de se constituer en holdings", a-t-il déclaré.

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