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Criminalité: le PDC défend ses propositions visant à serrer le vis

Ce contenu a été publié le 08 juillet 2010 - 12:00
(Keystone-ATS)

Berne - Le PDC veut un tour de vis dans la lutte contre la criminalité. Avant que la ministre de la justice Eveline Widmer-Schlumpf ne propose fin août une adaptation des peines sanctionnant certaines infractions, le parti a défendu ses propres solutions jeudi à Berne.
Abordant un thème populiste, le président du PDC Christophe Darbellay a réfuté faire du "suivisme". Il a accusé la gauche d'angélisme et l'UDC de davantage parler qu'agir. Et le parti d'avancer ses exigences.
Les sanctions pécuniaires ne devraient pas frapper les gens sans argent car cela n'a aucun effet. L'exécution de peines doit être facilitée: le sursis ne doit être autorisé que si l'on sait que l'auteur de l'infraction se comportera bien ensuite.
Le PDC veut limiter les ordonnances pénales écrites, notamment pour les jeunes délinquants. Il juge un passage devant le juge et en public plus efficace que la peine elle-même. Cette procédure devrait notamment être imposée en cas d'actes de violence commis intentionnellement et d'agressions graves à caractère sexuel ou au code de la route.
Les démocrates-chrétiens dénoncent en outre une propension aux tabassages gratuits et réclament un durcissement des peines. Il ne faudrait plus tenir seulement compte des lésions commises mais encore de la façon dont elles l'ont été.
Sus aux casseursPour lutter contre la violence dans les stades et le vandalisme, le parti prône des procédures accélérées et une exécution immédiate des peines. En réponse à la surpopulation carcérale, il mise sur les renvois à l'étranger et l'utilisation des anciennes casernes et bunkers de l'armée.
Enfin, le PDC pense avoir trouvé le moyen d'éviter que des manifestations ne dégénèrent en présence de casseurs. La police devrait pouvoir forcer manifestants et curieux à s'éloigner, en les menaçant de sanction pénale, s'il y a un risque de violence. Le conseiller national bernois Norbert Hochreutener s'est défendu d'y voir une atteinte à la liberté de manifester.

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