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France: Sarkozy candidat pour un deuxième mandat présidentiel

(Keystone-ATS) A 67 jours du premier tour de scrutin, Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi son entrée très attendue dans la course à l’Elysée. Il fera campagne pour une « France forte » et pour la réhabilitation de la valeur du « travail ». A gauche, le PS a joué l’indifférence ou l’ironie.

« Oui, je suis candidat à la présidence de la République », a-t-il déclarée à la chaîne française TF1. Alors que la France, l’Europe et le monde « connaissent une succession de crises sans précédent », « ne pas solliciter à nouveau la confiance des Français, ce serait comme un abandon de poste », a-t-il ajouté.

Et Nicolas Sarkozy de décliner le slogan de sa campagne: « il faut que les Français comprennent que si la France est forte, ils seront protégés », a-t-il expliqué. Il a également fixé les priorités d’un second mandat: la réhabilitation de la valeur « travail » et la volonté de « redonner la parole au peuple français par le référendum ».

Première sortie attendue jeudi

« (…) Les grands arbitrages en France seront tranchés par le peuple français », a-t-il expliqué. « Chaque fois qu’il y aura blocage, je ferai trancher le peuple (…). » Le chef de l’Etat sortant s’est engagé en outre à ce que qu’un éventuel second mandat ne soit « pas conforme au premier ».

M. Sarkozy doit faire sa première sortie de prétendant dès jeudi à Annecy, avant un grand meeting d’ores et déjà programmé dimanche après-midi à Marseille. Deux choix très symboliques, puisque le candidat Sarkozy avait conclu en 2007 sa marche victorieuse vers la présidence par une visite au Plateau des Glières, au-dessus d’Annecy, et un meeting marseillais.

Avant l’annonce de son champion, toute l’UMP s’est réjouie de l’entrée en lice du président. « Maintenant, la vraie campagne va commencer », s’est réjoui le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, alors que le Premier ministre François Fillon a salué une « candidature de l’intérêt national ».

Dans le camp adverse, le PS s’est ingénié à minimiser l’impact de l’entrée en campagne du président. « Cela ne va pas changer grand chose », a par exemple jugé la première secrétaire du PS Martine Aubry.

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