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Google dans le collimateur des autorités de la concurrence

Ce contenu a été publié le 24 juin 2011 - 09:20
(Keystone-ATS)

La Commission fédérale du commerce (FTC) est sur le point de citer Google à comparaître. La FTC enquête sur un possible abus de position dominante écrit le "Wall Street Journal" sur son site Internet.

"Les cinq membres de la commission se préparent à envoyer à Google des demandes formelles d'informations dans les jours qui viennent", a annoncé jeudi le quotidien financier citant des "personnes familières du dossier". La FTC s'est refusée à tout commentaire, arguant de la confidentialité de ses enquêtes et Google n'a pas donné suite à des demandes de journalistes.

Pour le "Wall Street Journal", cette enquête pourrait être la plus importante à ce jour aux Etats-Unis concernant Google. Cette société californienne a attiré l'attention des autorités de la concurrence essentiellement à l'occasion de ses fusions-acquisitions.

Google monopolise environ les deux tiers des recherches sur Internet. Les autorités américaines devraient examiner si elle abuse de cette position dominante pour diriger les internautes sur ses services au détriment des concurrents.

La domination de Google intrigue également le Congrès. Au début du mois le sénateur Herb Kohl a demandé au directeur général de Google Larry Page et au président Eric Schmidt de participer à une audition d'ici au mois d'août sur le thème de la concurrence dans la recherche sur Internet.

Enquête en Europe

Regrettant que le groupe propose seulement la participation de son directeur juridique David Drummond, il a souligné qu'il "préférait régler cela par un accord plutôt que d'en venir à des procédures plus formelles", en l'occurrence une citation à comparaître.

Pour l'analyste indépendant Rob Enderle, cet épisode montre que Google "a fait la liste des fautes commises par Microsoft (dans les années 1990) et les répète". "Quand il s'agit d'antitrust, on envoie les patrons, attendre une citation à comparaître rend les choses bien plus hostiles", relève-t-il.

Google fait déjà l'objet d'une enquête similaire des autorités européennes de la concurrence depuis novembre. L'action Google a perdu jeudi 1,39%, à 479,40 dollars.

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