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Nouvelle manifestation anti-corruption à Tel-Aviv

Des milliers d'Israéliens ont défilé pour la troisième fois depuis le 2 décembre pour exiger des poursuites judiciaires et la démission des "corrompus" au sein du gouvernement. KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN sda-ats
Ce contenu a été publié le 16 décembre 2017 - 21:55
(Keystone-ATS)

Des milliers d'Israéliens ont défilé samedi soir pour la troisième semaine consécutive dans le centre de Tel-Aviv. Ils ont exigé des poursuites judiciaires et la démission des "corrompus" au sein du gouvernement, selon un journaliste de l'AFP.

Les protestataires ont défilé sur le boulevard Rothschild, scandant "Bibi rentre chez toi", en utilisant le surnom du Premier ministre, Benjamin Netanyahu. La manifestation, la troisième depuis le 2 décembre, a de nouveau été présentée comme non partisane. Des manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles était écrit: "Halte à la corruption, aux combines, aux pots de vin, aux vols".

Le Premier ministre a été interrogé vendredi pour la septième fois par des policiers dans le cadre d'enquêtes sur des soupçons de corruption. Un de ses proches, le député du Likoud David Bitan, a lui aussi été interrogé à plusieurs reprises depuis le début du mois par la police.

L'enquête porte sur des soupçons de versement de pots de vin et de liens entre des membres de la municipalité de Rishon LeZion près de Tel-Aviv, dont David Bitan a fait partie, et le crime organisé, selon des sources policières.

Cadeaux de personnalités très riches

Dans l'une des enquêtes, M. Netanyahu est soupçonné d'avoir reçu, illégalement, des cadeaux de personnalités très riches, dont le milliardaire australien James Packer et un producteur à Hollywood, Arnon Milchan. La valeur totale de ces cadeaux a été évaluée par les médias à des dizaines de milliers de dollars. M. Packer, patron du géant des casinos Crown, a été entendu au début du mois en Australie par la police.

Une autre enquête cherche à déterminer si M. Netanyahu aurait essayé de conclure un accord secret avec le propriétaire du Yediot Aharonot pour une couverture favorable de la part du quotidien israélien.

La première enquête est proche de sa conclusion et cela pourrait être la dernière fois que M. Netanyahu est entendu dans cette affaire, selon les médias. Le Premier ministre s'est constamment défendu de tout méfait, affirmant être victime d'une campagne pour le chasser du pouvoir.

M. Netanyahu n'est pas formellement mis en cause à ce stade. Selon la ministre de la Justice Ayelet Shaked, il ne serait pas tenu de démissionner s'il était inculpé. Agé de 68 ans, M. Netanyahu, à la tête du gouvernement depuis 2009 après un premier mandat entre 1996 et 1999, a été soupçonné à plusieurs reprises par le passé, sans être inquiété.

Deux autres de ses proches ont par ailleurs été interrogés maintes fois par les policiers enquêtant sur des malversations présumées autour de la vente par l'Allemagne à Israël de trois sous-marins militaires du géant industriel ThyssenKrupp. M. Netanyahu lui-même n'est pas en cause dans ce dossier.

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