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Relations Venezuela-Colombie: Chavez jette de l'huile sur le feu

Ce contenu a été publié le 24 juillet 2010 - 14:28
(Keystone-ATS)

Bogota - Le président vénézuélien Hugo Chavez a qualifié les accusations colombiennes selon lesquelles il abriterait des rebelles des Farc de "canular", voire de prétexte pour une possible invasion de son pays appuyée par les Etats-Unis. L'armée vénézuélienne est en état d'alerte, mais la situation demeure "normale" à la frontière.
Au lendemain de la rupture par Caracas des relations diplomatiques avec Bogota en raison de ces accusations, Chavez a reproché au gouvernement de son homologue sortant Alvaro Uribe d'être "l'instrument de l'impérialisme" américain.
Chavez a de nouveau rejeté l'ensemble des documents présentés par Bogota comme des preuves que le Venezuela fournit un refuge aux rebelles des Farc en lutte contre le gouvernement colombien.
"Ce vaste canular selon lequel il y aurait, ici au Venezuela, je ne sais combien de milliers de terroristes, ce mensonge est l'excuse parfaite pour tenter d'envahir le Venezuela", a déclaré Chavez, avant d'ajouter qu'une telle invasion déclencherait une "guerre de cent ans".
Quelques heures auparavant, le département d'Etat américain avait invité Hugo Chavez à répondre aux accusations colombiennes, et déploré que le Venezuela refuse l'envoi d'enquêteurs internationaux pour vérifier ces allégations.
"Il était agressif de la part du Venezuela de rompre les liens avec la Colombie", a commenté le porte-parole du département d'Etat, P.J. Crowley, ajoutant espérer une réponse plus "constructive" de la part de Caracas.
L'armée vénézuélienne est en ordre de marche à la frontière avec la Colombie, selon le ministre de la Défense vénézuelien. "Les forces armées nationales bolivariennes sont opérationnelles et prêtes à obéir aux ordres du commandant en chef et président de la République", a indiqué vendredi le ministre de laDéfense.D
Le vice-président vénézuélien Elias Jaua a toutefois qualifié la situation à la frontière de "normale". "Nos forces armées sont déployées selon un dispositif normal, même si elles sont en état d'alerte, a-t-il dit.
Les deux voisins accumulent les différends depuis des années. Ils avaient failli entrer en conflit en mars 2008 après le bombardement par Bogota d'un campement de la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) en Equateur, allié de Caracas.

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