Très légère amélioration du taux de logements vacants en Suisse
(Keystone-ATS) La Suisse affichait au 1er juin dernier un taux de logements vacants représentant 0,94% du parc disponible, contre 0,92% un an plus tôt. Genève est toujours le canton qui souffre le plus du phénomène de pénurie. L’ASLOCA juge des correctifs nécessaires.
Le canton de Genève comptait ainsi un taux de vacance de 0,25%, contre 0,23% au 1er juin 2010, a indiqué lundi l’Office fédéral de la statistique (OFS). Ce coefficient constitue un nombre de logements vacants de 556, contre 496 un an plus tôt. A l’opposé, Soleure est le canton avec le taux le plus élevé (2,09%).
Au niveau national, après Genève, on trouve en deuxième et troisième positions Zoug, avec un taux de vacance de 0,27% (0,29%), et Zurich avec 0,65% (0,63%). Ailleurs en Suisse romande, la situation est à peine plus détendue dans le canton de Vaud avec son 0,52% (0,45%) et Fribourg et son 0,77% (0,90%).
Dégradation à Neuchâtel
Ensuite, le canton du Valais présente un taux de vacance stable à 1,02%, alors que Neuchâtel (1,19% contre 1,26%) et Jura (1,88% contre 1,97%) connaissent une légère dégradation de leur situation. Berne affichait pour sa part un coefficient de 1,26% au 1er juin dernier, contre 1,18% un an plus tôt.
Selon les chiffres de l’OFS, la Suisse dénombrait 4,08 millions d’appartements à fin 2010. Le taux national de vacance de 0,94% implique que 38’240 logements étaient à disposition début juin. Ce nombre ressort en hausse de 1700 unités environ par rapport au même moment de 2010, soit une progression de 5%.
L’ASLOCA déplore
Réagissant à ces chiffres, l’Association suisse des locataires (ASLOCA) a déploré la persistance de la situation. Elle appelle les collectivités publiques à se saisir plus énergiquement du problème, en « soutenant davantage les organisations oeuvrant à la construction de logements d’utilité publique ».
Au-delà, l’ASLOCA s’alarme encore de la pénurie accentuée qui a cours dans les grandes villes du pays. A Zurich par exemple, le taux de vacance n’excède pas 0,06% du parc de logements local. A Genève, il apparaît inférieur au 0,25% du canton.