Un rêve en passe de se réaliser
(Keystone-ATS) Genève – Il ne le dira pas ouvertement, mais son « rêve » de disputer le Masters est en passe de se réaliser. A Bâle, Stanislas Wawrinka peut faire un pas de plus vers Londres !
Septième de la « Race » qui qualifiera les neuf premiers pour le Masters de Londres, Stanislas Wawrinka aborde les Swiss Indoors avec un avantage de 5 points sur Roger Federer, de 30 sur Richard Gasquet, de 95 sur Jo-Wilfried Tsonga et de 375 sur Milos Raonic. « J’ai l’avantage d’être devant, mais je suis presque sûr que Federer me passera cette semaine. Il a l’avantage de pouvoir marquer à plein contrairement à Gasquet et à moi ».
Le Biterrois et le Vaudois doivent en effet se hisser dans le dernier carré pour améliorer leur total. Pour Wawrinka, une demi-finale rapportera 90 points de plus, une finale 210 points et le titre 410 points. L’enjeu est donc de taille pour le demi-finaliste de l’US Open qui entrera en lice ce mardi à 18 heures contre le Français Edouard Roger-Vasselin (ATP 65). Un adversaire qu’il a battu à deux reprises en deux rencontres par le passé. « Mais je me méfie. Il est dangereux, lâche le Vaudois. Il est très offensif. Il ne vous laisse pas le temps de jouer ». A l’entendre, ce premier tour a tout du match piège par excellence.
« Je ne regarde pas au-delà de ce premier tour, poursuit-il. A moi de bien le négocier pour entrer dans le tournoi ». Malgré son rang de no 8 mondial, malgré le fait de vivre « la plus belle année de sa carrière », Stanislas Wawrinka sait parfaitement qu’il n’est à l’abri de rien. Surtout dans un tournoi où il a déjà connu à cinq reprises les affres d’une élimination au premier tour, notamment l’an dernier face à Nikolay Davydenko.
Battre Roger-Vasselin le libérera d’un poids. Lui permettra de nourrir de véritables ambitions dans ce tournoi qui survient deux semaines après un parcours remarquable à Shanghaï: deux victoires probantes contre Kevin Anderson et Milos Raonic avant une réplique brillante en quart de finale contre Rafael Nadal. « Pour la première fois, j’ai senti que j’étais proche de lui, dit-il. Mais cela n’a pas suffi pour le battre. Il faut tout simplement continuer ». Remettre encore une fois l’ouvrage sur le métier avant de décrocher enfin la lune.