Nouvel élan d’optimisme pour l’Expo

C'est le ministre de l'Economie, Pascal Couchepin, qui l'affirme : les problèmes de l'Expo sont solubles et les décisions nécessaires peuvent être prises. Toutefois, des coupes budgétaires seront sans doute nécessaires.

C’est le ministre de l’Economie, Pascal Couchepin (à gauche), qui l’affirme : les problèmes de l’Expo sont solubles et les décisions nécessaires peuvent être prises. Toutefois, une exposition décentralisée sera difficile à réaliser et des coupes budgétaires seront sans doute nécessaires.

Après les multiples vicissitudes qu’elle a subies ces derniers mois, l’exposition nationale semble retrouver quelque couleur. La situation s’est désormais clarifiée et améliorée, estime en effet Pascal Couchepin, dans une interview parue ce mercredi dans la « Basler Zeitung ».

Pour le ministre de l’Economie, l’Expo est envisageable en 2002. Cela dit, les chances du crédit supplémentaire de 250 millions demeurent incertaines devant le Parlement, lors de sa session de décembre.

Comme son homologue du Conseil National, la commission du Conseil des Etats a d’ailleurs préféré ajourner sa décision. Un report qui survient à la veille de la réunion du Comité directeur de l’Expo avec les principaux sponsors de la manifestation, prévue jeudi à Zurich.

En attendant la décision des Chambres, Franz Steinegger (à droite), le président du Comité directeur de l’Expo, tente pour sa part de faire baisser de 300 millions les coûts de la manifestation (qui passeraient ainsi de 1,6 à 1,3 milliard de francs).

Or, il semble difficile de faire des coupes tout en maintenant le projet initial, qui prévoyait une exposition dans quatre lieux différents. Selon l’alternative, sur laquelle planche actuellement Franz Steinegger, l’exposition ne devrait plus remplir qu’une seule condition : se dérouler dans la région des trois lacs, mais sans forcément comporter les quatre arteplages prévus.

Dominique Boillat