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Zurich favori, Davos ambitieux

Le champion de Suisse sera connu à l'issue d'une finale au meilleur des sept matches. Keystone Archive

Pour la première fois depuis l'introduction des play-off en 1986, Davos et les Lions de Zurich se retrouvent en finale. Le premier match a lieu samedi.

Vainqueurs des deux derniers championnats, les Lions de Zurich partiront avec les faveurs de la cote contre Davos, qui n’a plus fêté de titre depuis 1985, soit le dernier championnat avant l’introduction des play-off.

Mais les Grisons, brillants vainqueurs du tour de qualification et de la Coupe Spengler, possèdent de solides arguments pour fêter leur vingt-sixième sacre national, record absolu.

Atouts davosiens

Les Davosiens d’Arno del Curto semblent mieux armés que les Zurichois dans le secteur offensif. En premier lieu grâce à l’efficacité retrouvée de Lonny Bohonos.

Le Canadien avait complètement manqué ses play-off la saison dernière provoquant ainsi l’élimination de Davos en quarts de finale contre Berne. Il n’avait pas marqué le moindre but.

Cette année, l’ancien attaquant des Vancouver Canucks brille de mille feux. Non seulement, il dirige le jeu davosien, mais il accumule les buts en play-off. Il a déjà trouvé à onze reprises le chemin des filets, prenant ainsi une part prépondérante aux succès acquis aux dépens de Berne et de Kloten.

La soif de revanche de Michel Riesen après son échec en NHL et sa non-sélection aux Jeux olympiques constituera également un atout pour Davos.

Le Biennois a marqué cinq buts depuis le début des play-off et son entente avec Reto von Arx est parfaite comme en témoigne le premier but grison lors de la victoire 6-0 à Kloten avec une ouverture extraordinaire de Riesen pour son coéquipier depuis le fond de la patinoire.

Trois absents de marque

Pour les Zurichois, la meilleure assurance se nomme Ari Sulander. L’ancien international finlandais a déjà pris une part active dans les deux derniers titres des Lions. Cette saison, il a été moins transcendant à l’image de son équipe, qui n’a terminé que cinquième du tour de qualification.

Après le limogeage de l’entraîneur Larry Huras début novembre et l’arrivée de son compatriote Pekka Rautakallio au poste de coach, il a retrouvé son meilleur niveau tout comme l’ensemble de ses coéquipiers, qui sont montés en puissance pour écarter les deux équipes tessinoises en play-off.

Au contraire de Davos, qui peut compter sur un effectif pléthorique, les CPZ Lions doivent composer avec l’absence de trois joueurs d’importance que sont Edgar Salis, Morgan Samuelsson et Adrien Plavsic, tous blessés.

Et les Zurichois ne sont pas à l’abri de suspension comme on l’a vu récemment avec Mark Streit et Dan Hodgson. Au cours de cette finale, il s’agira aussi d’une guerre des nerfs.

swissinfo avec les agences

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