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Solar Impulse 2 a atterri en Egypte en attendant l’étape finale

Le duo de pilotes vaudois Bertrand Piccard (à gauche) et André Borschberg n'a plus qu'une étape à accomplir pour boucler son tour du monde. KEYSTONE/EPA/KHALED ELFIQI sda-ats

(Keystone-ATS) L’avion Solar Impulse 2 a atterri mercredi à l’aéroport du Caire, deux jours après avoir décollé d’Espagne pour poursuivre son tour du monde avec le soleil pour unique carburant. Il était piloté par le Vaudois André Borschberg.

Après avoir survolé les très célèbres pyramides de Guizeh et le Sphinx, l’appareil s’est posé au Caire à 07h10 sous les applaudissements de l’assistance, a constaté une journaliste de l’AFP.

“C’était fantastique, tout a très bien marché”, s’est exclamé André Borschberg, 63 ans, aux commandes de l’avion pour la dernière fois, communiquant avec le centre de contrôle de l’avion à Monaco, en direct sur internet.

“J’ai tout vu”

“J’ai vu tous les pays, l’Algérie, la Tunisie, l’Italie (…) c’était magnifique, j’ai tout vu”, a ajouté le Nyonnais né à Zurich. A sa descente de l’avion, il a été accueilli par les applaudissements de son équipe qui l’attendait au sol, embrassant son compatriote vaudois Bertrand Piccard, avec qui il pilote en alternance le Solar Impulse 2 depuis plus d’un an.

L’événement était retransmis en direct sur plusieurs télévisions égyptiennes, et le ministre égyptien de l’Aviation civile, Chérif Fathy, était sur le tarmac de l’aéroport pour accueillir le pilote.

Dernière étape en vue

Après avoir réussi sa première traversée de l’Atlantique et atterri à Séville le 23 juin, l’avion devrait entamer du Caire la dix-septième et dernière étape de son périple vers Abou Dhabi (Emirats arabes unis) avec Bertrand Piccard aux commandes. Il en était parti le 9 mars 2015.

Solar Impulse 2 devrait rester au moins trois à quatre jours en Egypte, le temps de régler des problèmes administratifs. L’arrivée du côté d’Abou Dhabi pourrait dès lors intervenir autour du 20 juillet, soit dans une semaine.

Pesant 1,5 tonne mais aussi large qu’un Boeing 747, l’aéronef vole à une vitesse moyenne de 50 km/h grâce à des batteries qui emmagasinent l’énergie solaire captée par quelque 17’000 cellules photovoltaïques sur ses ailes.

Technologies propres

“Solar Impulse veut démontrer que les technologies propres peuvent réussir l’impossible”, selon le site internet du projet.

Il a jusqu’ici fait escale à Mascate (Oman), Ahmedabad et Varanasi (Inde), Mandalay (Birmanie), Chongqing et Nanjing (Chine), puis Nagoya (Japon) et Hawaï (Etats-Unis).

Il avait fait une escale technique imprévue de plusieurs mois dans ce dernier endroit, avant d’atteindre et de traverser l’Amérique du Nord, s’arrêtant à San Francisco, Phoenix, Tulsa, Dayton, Lehigh Valley et New York, avant de traverser l’Atlantique.

Les internautes peuvent suivre en direct le périple grâce à des caméras installées dans la cabine, sur la queue et sous les ailes de l’appareil.

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