Baisse du bénéfice net annuel pour Bâloise
(Keystone-ATS) L’assureur Bâloise a enregistré une baisse de sa rentabilité en 2020 mais le conseil d’administration proposera un dividende stable, annonce mardi l’entreprise bâloise.
Durant la période sous revue, le bénéfice net s’est contracté de 37,4% à 434,3 millions de francs notamment en raison d’un effet unique positif ayant soutenu les résultats de 2019, des règlements liés à la pandémie de coronavirus mais aussi d’un résultat moins élevé.
Les charges nettes occasionnées par le Covid-19 s’élèvent à 72 millions de francs. Au total, la Bâloise estime les charges brutes imputables à la pandémie à 178 millions de francs, déjà provisionnés dans le bouclement semestriel 2020, relève le communiqué.
Le bénéfice opérationnel (Ebit) s’est affaissé de 16,7% à 602,9 millions.
Le volume d’affaires pour sa part a baissé de 6,1% à 8,9 milliards de francs, le résultat de 2019 ayant profité du retrait d’Axa de l’assurance complète en vie collective. Le volume de primes du segment non-vie s’est amélioré de 7,3% à 3,8 milliards de francs tandis que la contribution de l’unité vie a diminué de 18,9% à 3,29 milliards.
Par ailleurs, le nombre de clients s’est étoffé de 8% en 2020 et le Bâlois en a gagné 738’000 clients entre 2017 et 2020. D’ici la fin de l’année en cours, l’entreprise ambitionne d’en gagner 1 million.
Le ratio combiné net pour s’est inscrit à 91,2% contre 90,4% il y a un an. Le conseil d’administration proposera un dividende stable à 6,40 francs. Les résultats sont inférieurs au consensus AWP.
Malgré les incertitudes liées à la pandémie, Bâloise est bien positionné pour atteindre en 2021 ses objectifs de la phase stratégique Simply Safe, affirme la société.
La filiale Friday, un assureur numérique, a annoncé être entré sur le marché français. Cette succursale hexagonale sera dirigée par l’entrepreneur Jehan de Castet et la spécialiste assurances Maud Mariani.
