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Défaite interdite

(Keystone-ATS) “La Ligue des champions, c’est la compétition des grands.” Seydou Doumbia dit vrai et son FC Bâle passera un nouveau test ce soir à Paris (20h45) face au PSG avec l’interdiction de perdre.

Paris et Arsenal dominent ce groupe A avec quatre points, Bâle et Ludogorets sont en dessous avec une unité à leurs compteurs. Au moment d’ouvrir l'”aller-retour” des 3e et 4e journées, les Rhénans et les Bulgares – lesquels se déplacent à Londres avant de recevoir les Gunners le 1er novembre -, l’éventualité d’une sortie prématurée avant même les deux derniers matches de la phase de poules est plus que réaliste. Si Bâle et Ludogorets s’inclinent au cours de leurs deux prochaines rencontres, ils ne pourront plus que s’entredéchirer pour la troisième place et le basculement en Europa League qu’elle permet.

Depuis la saison 2003/04, avec l’instauration d’une formule à huit groupes, il faut la plupart du temps au moins huit points pour se qualifier en 8e de finale, avec deux pics à neuf points et deux exceptions, récentes, à six. Les deux fois que le FCB y était parvenu, il avait bouclé ses six matches avec onze (2011/12) et sept points (2014/15). On comprend aisément qu’un revers mercredi au Parc des Princes rendrait la tâche d’Urs Fischer et de ses hommes encore plus compliquée.

Après le nul inaugural contre Ludogorets (1-1) et la défaite sans appel chez Arsenal (un 2-0 trompeur), Bâle sait qu’un billet pour le tour suivant passera obligatoirement par des résultats probants contre la tête de série du groupe. Mais comment et avec quelles armes ?

IQuel homme susceptible d’allumer le jeu rhénan comme les célèbres candélabres du métropolitain ? Marc Janko ? Renato Steffen ? Birkir Bjarnason ? Voir Michael Lang d’une percée rageuse flanc droit ou Luca Zuffi sur balle arrêtée ? Peut-être Seydou Doumbia ?

L’Ivoirien, parti des Young Boys en 2010 après avoir dynamité la Super League deux saisons durant (50 buts), est sans conteste l’attaquant le plus rompu au haut niveau dont dispose Urs Fischer. Les blessures ont miné sa progression au CSKA Moscou et à l’AS Rome, mais le garçon de 28 ans possède indubitablement ce truc en plus, cette capacité de faire mouche dans le dernier geste, même avec une moitié d’occasion. “Ca peut aller, répond-il pourtant quand on lui demande comment il va en ce moment. Je pense être à 90% de mes capacités. Je pourrais marquer plus de buts.” Doumbia a déjà frappé sept fois en neuf rencontres de championnat cette saison. Pas si mal.

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