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De Mistura invite les parties syriennes à discuter à Vienne

Les Syriens doivent à nouveau discuter alors que des millions de Syriens ont besoin d'une assistance humanitaire en raison des violences dans ce pays (archives). KEYSTONE/EPA/YAHYA NEMAH sda-ats

(Keystone-ATS) L’ONU va réunir le gouvernement et les opposants syriens les 25 et 26 janvier à Vienne. L’émissaire sur la Syrie Staffan de Mistura a annoncé mercredi à Genève ce format “spécial” sur deux jours.

Le scénario de discussions ramassées dans la capitale autrichienne avait été mentionné la veille par Nasr al-Hariri, chef de la Commission syrienne pour les négociations (CSN), qui regroupe désormais les groupes de l’opposition. M. de Mistura mentionne des raisons “logistiques” pour expliquer cette réunion à l’écart de Genève.

Après avoir dénoncé l’attitude du gouvernement lors de la précédente série de négociations en décembre, l’émissaire appelle les parties à un “engagement substantiel”. Cette réunion doit aborder surtout une nouvelle Constitution. L’une des quatre questions prévues habituellement dans les discussions avec un gouvernement de transition, des élections contrôlées par l’ONU et la lutte contre le terrorisme.

M. al-Hariri avait appelé mardi les Etats-Unis et l’Union européenne à intensifier leurs pressions sur le président Bachar al-Assad. Mais aussi sur la Russie et l’Iran, pour que tous reviennent à la table des négociations.

Le chef des opposants avait ajouté ne pas avoir reçu d’invitation pour la conférence entre parties syriennes souhaitée prochainement à Sotchi par Moscou. La CNS souhaite que les pourparlers restent ancrés dans le cadre des discussions de Genève.

Après près de sept ans de conflit, plus de 13 millions de Syriens ont besoin d’aide humanitaire. Les violences ont fait plus de 340’000 victimes dans ce pays.

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