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L’horlogerie a une nouvelle convention collective de travail

La signature de la CCT a eu lieu à Neuchâtel en présence de Vania Alleva, présidente d'Unia (à gauche sur la photo), et Elisabeth Zölch, présidente de la convention patronale de l'industrie horlogère suisse. KEYSTONE/LEO DUPERREX sda-ats

(Keystone-ATS) La nouvelle convention collective de travail (CCT) du secteur horloger et microtechnique est sous toit. Elle apporte des améliorations pour les travailleurs, mais aussi des assouplissements pour les entreprises.

Ce texte concerne quelque 500 entreprises et 50’000 employés. Il entrera en vigueur le 1er janvier et sera valable cinq ans. La Convention patronale de l’industrie horlogère suisse et le syndicat Unia l’ont signé vendredi à Neuchâtel, après onze mois de négociations. L’événement s’est déroulé à l’Hôtel DuPeyrou, où la première CCT de la branche avait été signée il y a 79 ans.

Parmi les améliorations pour les employés: le congé maternité passe de 16 à 18 semaines, et le congé paternité passe de 5 à 10 jours à partir du deuxième enfant. Les employeurs accroissent leur participation au coût de l’assurance-maladie, de 160 à 175 francs.

Parmi les avantages obtenus par les entreprises: la durée maximale des contrats à durée déterminée passe de 12 à 24 mois. Et le recours aux horaires fluctuants est assoupli.

Syndicat et patronat se sont mis d’accord sur “un texte fondamental moderne, adapté et utilisable par beau temps comme par mauvais temps économique”, a commenté devant la presse Elisabeth Zölch, présidente de la Convention patronale. Le temps est mauvais actuellement, a-t-elle ajouté. Elle a appelé au maintien d’un dialogue constructif malgré les turbulences et les restructurations d’entreprises.

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