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Le CIO maintient sa confiance à Omega

(Keystone-ATS) Le chronométrage des Jeux olympiques reste en main suisse. Le CIO et Omega ont prolongé leur partenariat jusqu’aux Jeux de 2032.

Une date symbolique puisqu’elle permettra à la firme horlogère biennoise de fêter ses 100 ans d’olympisme, sa première participation aux JO datant de l’édition 1932 à Los Angeles.

“Omega fait partie intégrante des Jeux. Ce n’est pas un simple sponsor mais un véritable partenaire, qui partage les mêmes valeurs d’excellence que nous”, a relevé le président du CIO, Thomas Bach, au moment de signer lundi ce nouveau contrat au musée olympique de Lausanne.

Depuis 1932, Omega a oeuvré jusqu’ici 27 fois comme chronométreur des Jeux. Après plusieurs années d’absence, la marque était revenue pour les joutes de Turin en 2006, prenant le relais de Swatch. Et depuis, elle a officié pour tous les Jeux olympiques.

Au point de devenir indéboulonnable ? “Nous avons été approchés par d’autres prestataires”, a reconnu Thomas Bach. “Mais pour un domaine aussi délicat que le chronométrage, il nous faut un partenaire dans lequel nous avons une totale confiance. C’est le cas avec Omega, et pour nous, il a toujours été clair que nous voulions poursuivre ce partenariat”, a-t-il affirmé.

Ce nouveau contrat, dont les termes financiers n’ont pas été dévoilés, fait également le bonheur d’Omega. “Cet engagement sur le long terme est fondamental pour nous”, a souligné Raynald Aeschlimann, le patron d’Omega. “Cette nouvelle entente prouve la qualité de notre travail. Elle va aussi nous permettre de continuer d’investir dans la recherche et développement, toujours dans l’idée de nous mettre au service des athlètes”, a-t-il dit.

Le fleuron du Swatch Group n’a en tout cas pas hésité à poursuivre sa collaboration avec les Jeux olympiques, même si l’image de ceux-ci a passablement souffert ces dernières années (dopage, corruption, gigantisme, etc). “Malgré tout ce qui peut se passer, l’esprit des Jeux consiste toujours à se surpasser par le sport. Cette valeur est source d’inspiration et nous la partageons”, a noté Raynald Aeschlimann.

Assuré d’être à Pyeonchang (2018), Tokyo (2020) et Pékin (2022), Omega ne sait pas encore où il devra oeuvrer les années suivantes. Mais il se pourrait que la firme puisse travailler “à domicile”, si le projet Sion 2026 allait au bout. “Omega n’a pas à intervenir dans la désignation des villes. Mais sur un plan personnel, il est vrai que cela serait formidable d’avoir des Jeux en Suisse”, a conclu Raynald Aeschlimann.

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