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Michael Schöll va diriger l’Office fédéral de la justice

Michael Schöll prendra ses fonctions le 1er septembre prochain (archives). KEYSTONE/PETER SCHNEIDER sda-ats

(Keystone-ATS) Michael Schöll va remplacer Martin Dumermuth à la tête de l’Office fédéral de la justice (OFJ). L’actuel vice-directeur de l’OFJ, âgé de 47 ans, prendra ses fonctions en septembre prochain. M. Dumermuth partira lui à la retraite.

M. Schöll travaille à l’OFJ depuis plus de 12 ans. Il possède un solide bagage académique et justifie d’une longue expérience dans le secteur privé et dans l’administration, souligne le Département fédéral de justice et police (DFJP) dans un communiqué.

La conseillère fédérale Karin Kaller-Suter a loué jeudi devant les médias à Berne l’importante expertise sur les questions juridiques de M. Schöll, ainsi que ses bonnes connaissances de la politique. Le nouveau chef de l’OFJ dispose également de bonnes affinités avec le domaine de la numérisation.

M. Schöll a pu tester “ses connaissances, ses qualités de gestion et ses compétences sociales depuis 2009 à l’OFJ”, souligne le département. D’abord chef de l’unité droit international privé, le Thurgovien a ensuite été nommé en 2012 chef suppléant du domaine direction droit privé, avant d’en prendre la tête trois ans plus tard.

Il a auparavant étudié le droit à St-Gall et Bâle, dans le canton de Genève, ainsi qu’aux Etats-Unis. M. Schöll est revenu sur ces années passées en Suisse romande. “Découvrir cette région m’a beaucoup marqué en tant juriste”, a déclaré le Thurgovien, qui considère que cette période l’a façonné en tant que juriste et qu’elle l’influence aujourd’hui encore dans son travail.

Protection des données

Sous sa direction, l’OFJ va poursuivre son travail principal, qui consiste à vérifier la conformité juridique des lois rédigées par tous les départements. M. Schöll a également relevé que la question de la protection des données est un domaine qui connaîtra d’importants développements ces prochaines années.

Le coronavirus a représenté l’année dernière un gros défi d’un point de vue juridique, a-t-il encore déclaré. La loi Covid votée par les Chambres fédérales cet automne a toutefois permis un retour au calme dans ce domaine. L’ensemble de la crise a cependant montré l’importance de rester attentifs aux droits fondamentaux, a souligné M. Schöll.

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