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Simonetta Sommaruga mange avec de jeunes réfugiés

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a rencontré des réfugiés mineurs non accompagnés jeudi dans le village pour enfants Pestalozzi à Trogen (AR). KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER sda-ats

(Keystone-ATS) Simonetta Sommaruga a mangé avec des réfugiés mineurs non accompagnés jeudi dans le village pour enfants Pestalozzi à Trogen (AR). La conseillère fédérale a été impressionnée par la façon dont Appenzell Rhodes-Extérieures s’occupe de ces enfants et adolescents.

Ces enfants et jeunes gens ont beaucoup vécu. Au village pour enfants, ils retrouvent la tranquillité, a déclaré la conseillère fédérale lors d’une conférence de presse. Elle a aussi dit qu’elle était impressionnée par la façon dont le canton assume sa tâche de prise en charge de ces requérants d’asile mineurs non accompagnés.

Viande hachée et cornettes

La cheffe du département fédéral de justice et police (DFJP) a profité du repas – de la viande hachée et des cornettes – pour faire la connaissance de ces jeunes réfugiés. “Ce sont encore des enfants”, a-t-elle indiqué. L’un d’eux est depuis huit mois en Suisse et il parle déjà très bien l’allemand.

“Un de ces enfants m’a dit qu’il voulait être médecin pour pouvoir aider”, a encore déclaré Simonetta Sommaruga. Il est important que ces mineurs soient bien encadrés et éduqués. “Une intégration rapide de ces jeunes gens est dans l’intérêt de tous”, a souligné la conseillère fédérale.

Davantage d’argent

La Conférence des gouvernements cantonaux demande davantage d’argent pour la prise en charge des réfugiés, tout particulièrement pour les réfugiés mineurs non accompagnés. Ceux-ci nécessitent un soutien plus important que des adultes. Pour chaque réfugié mineur, les cantons reçoivent actuellement de la Confédération un forfait d’intégration de 6000 francs et un forfait journalier de 50 francs, soit le même montant que pour un réfugié adulte.

Le Conseil fédéral cherche une solution, a déclaré la cheffe du DFJP. La Confédération, les cantons et les communes doivent collaborer. La prise en charge des réfugiés mineurs non accompagnés ne nécessite pas que de l’argent, mais aussi un engagement des autorités. “Une bonne intégration des jeunes réfugiés est un investissement pour l’avenir”, a souligné Simonetta Sommaruga.

Environ 100 francs par jour

La prise en charge d’un jeune réfugié coûte environ 100 francs par jour en Appenzell Rhodes-Extérieures. La moitié de cette somme est payée par la Confédération. Le reste est à charge des communes (90%) et du canton (10%). “Nous nous occupons du mieux que nous pouvons des jeunes réfugiés, les coûts ne sont pas le plus important”, a déclaré Matthias Weishaupt, chef du département cantonal de la santé et des affaires sociales.

Actuellement, 18 mineurs sont pris en charge au village pour enfants Pestalozzi à Trogen et dix vivent dans des familles. Le canton à loué deux bâtiments à la Fondation village pour enfants Pestalozzi.

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