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Il était une fois Lady Di, une icône de la mode

Quelques-unes des robes conçues à l'attention de la princesse Diana (archives) KEYSTONE/AP/Kirsty Wigglesworth sda-ats

(Keystone-ATS) Vingt ans après la mort de Lady Diana, une exposition montre comment la princesse de Galles a bousculé les codes vestimentaires de la famille royale pour se hisser au rang d’icône de la mode. L’exposition sera présentée dès vendredi au palais de Kensington à Londres.

Des simples atours qu’elle portait lors de ses premières apparitions publiques à ses robes de soirées étincelantes, l’exposition “Diana: sa vie à travers la mode” retrace l’évolution du style vestimentaire de la princesse de Galles au fil des ans et l’affirmation de sa personnalité.

“Elle a gagné en confiance tout au long de sa vie, prenant de plus en plus le contrôle de la manière dont elle était représentée, communiquant intelligemment via ses vêtements”, explique Eleri Lynn, commissaire de l’exposition.

Déterminée à assumer pleinement sa féminité, celle qui fut l’une des femmes les plus photographiées au monde a bousculé les traditions avec un style moins formel, plus moderne.

La robe “Travolta”

Parmi les pièces les plus célèbres présentées figure ainsi la longue et éblouissante robe Victor Edelstein que Diana avait revêtue à l’occasion d’un dîner donné en 1985 par le président américain Ronald Reagan à la Maison Blanche à Washington.

C’est dans cet écrin en velours bleu nuit, aux épaules dénudées, que Diana Spencer avait dansé avec John Travolta au rythme de l’hymne disco “You Should be Dancing” du film “La Fièvre du samedi soir”.

Surnommée la robe “Travolta”, le vêtement a été vendu 250’000 livres sterling aux enchères il y a trois ans.

Les visiteurs pourront aussi découvrir la robe de soie qu’elle portait en privé au palais de Buckingham et sur laquelle figurent toujours de minuscules empreintes digitales, probablement laissées par William ou Harry, ses deux fils, quand ils étaient enfants.

Il y a également le discret chemisier rose pâle Emanuel, qu’elle arbore dans le portrait réalisé en 1981 à l’occasion de ses fiançailles avec le prince Charles. Ou encore la robe en soie “Gold Falcon” couleur crème et parée de faucons, emblème de l’Arabie saoudite, que Diana avait très diplomatiquement revêtue lors d’un voyage dans ce pays en 1986.

Du tailleur serré à la mini-jupe

Lady Di disposait aussi d’une “garde-robe de travail” chic et décontractée signée par Catherine Walker, sa styliste attitrée.

Ce sont ces robes droites, tailleurs et costumes qu’elle portait pour défendre les causes qui lui tenait à coeur comme le soutien aux séropositifs, et qui ont contribué à faire d’elle la “princesse du peuple”, comme l’avait qualifiée le Premier ministre britannique d’alors Tony Blair après la disparition de la princesse.

L’exposition s’intéresse également à l’évolution de sa garde-robe après sa séparation d’avec le prince Charles en 1992. Diana devint alors plus audacieuse et porta plus volontiers la mini-jupe.

La princesse, son compagnon Dodi Al-Fayed et leur chauffeur sont décédés le 31 août 1997 dans un accident de voiture dans un tunnel sous le pont de l’Alma, à Paris.

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