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L’emballage reste souvent compté dans le poids de la marchandise

Les consommateurs doivent rester attentifs lors de la pesée des marchandises afin de ne pas payer pour le poids de l'emballage (image symbolique). KEYSTONE/GAETAN BALLY sda-ats

(Keystone-ATS) Les consommateurs sont parfois trompés sur le poids de la marchandise qu’ils achètent. Selon de nouveaux achats-tests effectués l’an dernier, le poids indiqué incluait le matériel matériel d’emballage dans 20% des cas.

Cela ne devrait pas être le cas, car la vente doit en principe s’effectuer sur la base de la quantité nette, rappelle vendredi l’Institut fédéral de métrologie (METAS). La situation s’améliore toutefois.

En 2014, des achats-tests avaient conclu à un abus dans 46% des commerces contrôlés. En 2016, les 438 contrôles relatifs à la boucherie-charcuterie, aux produits laitiers et à la confiserie ont révélé des infractions au principe de la vente au poids net dans 21,7% des cas.

Les grandes surfaces respectent davantage ce principe: les achats-tests n’ont dû être contestés que dans 11,4% des cas dans la grande distribution (Coop, Migros, etc.). Chez les petits commerçants, ce chiffre s’est élevé à 25,3%.

Surveiller la pesée

D’autres contrôles seront menés au cours des prochaines années. L’institut de métrologie conseille en attendant de surveiller la pesée de la marchandise lors d’un achat en vrac.

Même si le principe de la vente au poids net est mieux respecté qu’avant pour la vente en vrac, les balances utilisées sont généralement équipées d’un dispositif de tare qui permet de déduire le matériel d’emballage automatiquement ou par simple pression sur une touche.

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