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L’ex-chef du renseignement américain nie toute écoute contre Trump

La Maison Blanche a demandé dimanche au Congrès de déterminer si l'administration Obama avait abusé de son "pouvoir d'enquête". Elle dit avoir des informations "troublantes" au sujet de possibles écoutes téléphoniques de la Trump Tower, à New York. KEYSTONE/AP/MARK LENNIHAN sda-ats

(Keystone-ATS) L’ancien directeur du renseignement américain, James Clapper, a rejeté dimanche les accusations du président Donald Trump. Selon ce dernier, son prédécesseur, Barack Obama, aurait demandé à ce que son QG de campagne soit placé sur écoutes.

La Maison Blanche a demandé dimanche au Congrès de déterminer si l’administration Obama avait abusé de son “pouvoir d’enquête”. Elle dit avoir des informations “troublantes” au sujet de possibles écoutes téléphoniques de la Trump Tower, à New York.

Selon le New York Times, qui cite des responsables anonymes, le patron du FBI, James Comey, a demandé dimanche au département de la Justice de ne pas donner suite à cette plainte de Donald Trump. Elle ne repose d’après lui sur rien, mais il n’a pas été suivi.

“Il n’y a pas eu d’écoutes téléphoniques organisées contre le président-élu à l’époque, ni quand il était candidat, ni contre son équipe de campagne”, a déclaré James Clapper pendant l’émission “Meet the Press” sur NBC. Celui-ci a quitté ses fonctions à la tête du renseignement américain fin janvier.

“Je peux le démentir”

Les démocrates accusent Donald Trump de chercher à détourner l’attention de la polémique suscitée par les relations qu’ont entretenues des membres de son entourage avec l’ambassadeur de Russie pendant la campagne. L’ancien porte-parole de Barack Obama, Josh Earnest, a assuré que le président n’avait pas l’autorité pour ordonner de telles écoutes.

D’après la loi américaine, la mise en place d’écoutes nécessite un mandat d’un juge fédéral qui doit être convaincu que la cible est un “agent d’une puissance étrangère”. A la question de savoir si un tel mandat avait été délivré, James Clapper a répondu: “Je peux le démentir”.

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