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La police australienne renonce à enquêter sur WikiLeaks

(Keystone-ATS) Sydney – La police australienne a annoncé vendredi qu’elle renonçait à enquêter sur WikiLeaks. Elle a estimé que le site n’avait pas enfreint la loi australienne en diffusant des messages de la diplomatie américaine.
Le gouvernement australien et son Premier ministre, Julia Gillard, avaient précédemment affirmé que les activités de WikiLeaks, fondé par l’Australien Julian Assange, étaient “complètement irresponsables” et potentiellement illégales.
La police fédérale australienne (AFP) a cependant fait savoir vendredi qu’elle renonçait à enquêter car il n’y avait pas matière à poursuivre.
“La police a terminé son examen des pièces disponibles et n’a pas établi l’existence d’un quelconque délit, sanctionné par la loi australienne”, a déclaré la police dans un communiqué.
“Si de nouveaux câbles sont publiés et qu’un délit est soupçonné, cela sera signalé à la police qui évaluera les faits”, a également indiqué la police.
Le procureur-général Robert McClelland a de son côté indiqué que la police avait relevé des faits qui, selon le contexte, peuvent être des infractions mais qu’aucun délit pénal n’avait été identifié, au regard des textes australiens.
Il a cependant indiqué que le gouvernement demeurait extrêmement contrarié par “la diffusion irresponsable et non autorisée de documents classés”.

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