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Le bilan dans l’hôtel de Farindola s’alourdit à 17 morts

Les funérailles d'un serveur de l'hôtel ont eu lieu dans l'église de Penne. KEYSTONE/EPA ANSA/ALESSANDRO DI MEO sda-ats

(Keystone-ATS) Cinq corps sans vie ont été découverts mardi dans les décombres de l’hôtel dévasté par une avalanche en Italie. Le bilan est ainsi porté à 17 morts et douze disparus, alors que les premières funérailles étaient célébrées.

“Nous ne nous arrêterons pas de chercher tant que nous n’aurons pas la certitude qu’il n’y a plus personne” sous les décombres, a déclaré à la presse Luigi D’Angelo, un responsable de la Protection civile. “On creuse encore dans le coeur de la structure, la zone entre les cuisines, le bar et le hall. Nous allons continuer jusqu’à ce que nous ayons trouvé tout le monde”.

Après l’espoir suscité par la découverte vendredi de neuf survivants, qui avaient tenu 48 heures dans le froid, et lundi matin de trois chiots vivants, les secouristes ont depuis fait un morne décompte de corps retrouvés.

Premières obsèques

A Farindola, à quelques kilomètres en contrebas de l’hôtel, plusieurs dizaines de personnes ont participé mardi matin, sous la pluie, aux funérailles du maître d’hôtel dont le corps avait été l’un des premiers retrouvés.

Agé de 42 ans, il était le frère de l’ancien maire de la commune, longtemps soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin pour signer les permis de construire nécessaires à la restructuration de l’hôtel il y a dix ans. Les obsèques d’un serveur de 31 ans ont pour leur part eu lieur dans l’après-midi à Penne, là commune voisine où les secours ont installé leur quartier général.

Mardi, le footballeur Paulo Dybala a appelé au téléphone deux enfants hospitalisés dont les parents sont décédés ou portés disparus. L’attaquant de la Juventus a invité Samuel (7 ans) et Edoardo (9 ans) à aller assister à un match à Turin.

Manque d’efficacité

Parallèlement aux recherches, la justice, qui a ouvert une enquête pour homicides involontaires, cherchait à déterminer si la catastrophe de l’hôtel aurait pu être évitée et établir d’éventuelles responsabilités.

Lors d’une conférence de presse lundi, la procureure de Pescara, Cristina Tedeschini, a relevé “un manque d’efficacité et des interférences” dans les communications le jour du drame, tout en précisant qu’il était trop tôt pour assurer qu’une meilleure organisation aurait pu sauver des vies.

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