
Accord entre les employés d’ABB Sécheron et la direction

(Keystone-ATS) La direction d’ABB Sécheron et les employés ont trouvé un accord après 6 jours d’arrêt de la production à Meyrin (GE). L’arrangement, obtenu lundi soir, est confidentiel et a convaincu le personnel visé par la suppression d’environ 150 postes de reprendre le travail.
D’ici mi-décembre, « tout devra être mis en oeuvre pour garantir les emplois à Genève », a relevé mardi Unia. Les parties signataires vont discuter pour atteindre cet objectif et notamment renforcer les pôles d’excellence du site avec l’aide de spécialistes et du syndicat.
Dans son plan annoncé mi-novembre, le groupe zurichois d’électrotechnique prévoyait la délocalisation de la quasi totalité de la production d’ABB Sécheron vers la Pologne. Une mesure qui compromettrait les emplois de 100 permanents et 43 temporaires parmi plus de 200 personnes qui oeuvrent sur le site genevois.
Le groupe de travail lancé par le Conseil d’Etat, constitué de représentants du canton et des partenaires sociaux, poursuivra également sa tâche. Devant les hôteliers genevois, le chef du Département de la sécurité et de l’économie (DSE) Pierre Maudet avait dit lundi soir sortir d’une « difficile négociation » dans cette affaire.
La direction d’ABB avait indiqué récemment qu’elle évaluerait « les effets d’un arrêt de la production sur les activités commerciales et agirait en conséquence ». Le groupe souhaite ne conserver à Genève qu’un centre d’excellence, la recherche et la fabrication de petites séries.
Spécialisé dans la fabrication de transformateurs de traction, le site de Meyrin (GE) a pour clients de nombreux constructeurs de trains et de compagnies ferroviaires. Il est responsable également du nouveau bus électrique TOSA qui doit être opérationnel en décembre pour les Transports publics genevois (TPG). L’entreprise, fondée en 1879, produit aussi des installations fixes de moyenne tension et de services ferroviaires.