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Aujourd’hui en Suisse 22 septembre

Chères lectrices, chers lecteurs,

Vous avez certainement déjà entendu parler de l’indice Big Mac. Il permet de déterminer la richesse d’un pays en se basant sur le prix de vente de ce hamburger vendu dans le monde entier.

Mais comme vous le découvrirez dans cette sélection des nouvelles du jour, un autre bien de consommation, plus en phase avec l’actualité de ce vendredi, permet d’effectuer un classement similaire. Petit indice: c’est une pomme, mais qui ne s’achète pas au rayon fruits et légumes.

Bonne lecture,

Couloir dans un bunker
© Keystone / Gaetan Bally

Si vous rêviez d’acheter un vieux bunker dans les montagnes helvétiques, mauvaise nouvelle: l’offre se fait plus rare. L’armée suisse vient de retirer de la vente 1500 de ces installations militaires désaffectées.

Dès la Seconde Guerre mondiale, l’armée avait établi un gigantesque réseau de fortifications dans les montagnes pour résister à une invasion. Mais dans les années 1990, la fin de la Guerre froide et la réorientation de la mission de l’armée suisse vers la gestion des catastrophes et des situations d’urgence avaient rendu ces installations obsolètes.

À ce jour, sur 4700 installations militaires désaffectées, environ 1800 ont été vendues, parfois pour une bouchée de pain. Les anciens bunkers ont notamment été transformés en caves à fromage, en lieux de stockage ou encore en attractions touristiques.

Il restait encore 1500 installations à vendre, mais l’armée a changé son fusil d’épaule. Elle explique désormais vouloir conserver ces bunkers en raison du contexte géopolitique actuel né de la guerre en Ukraine, alors qu’une centaine de demandes d’achat sont encore en cours. L’armée précise qu’elle ne réquisitionnera pas les bunkers qui ont déjà été vendus.

  • Le reportageLien externe du Téléjournal de la RTS sur l’arrêt de la vente de bunkers
  • Reportage de swissinfo.ch sur le site d’un ancien bunker
  • Galerie photo de swissinfo.ch sur d’autres installations militaires obsolètes: les «Toblerone»
  • Article de swissinfo.ch sur les origines du concept de «réduit alpin»
Louve avec ses petits
Keystone / Dominic Favre

Autrefois éradiqué, le loup a été réintroduit en Suisse il y a quelques années. Le prédateur s’y adapte bien, peut-être même trop bien, vu que le nombre d’individus augmente rapidement. La question est désormais de savoir combien la Suisse peut supporter de loups.

Les chiffres montrent que l’évolution de la population est rapide. Alors que la Suisse comptait moins d’une centaine de loups en 2019, on dénombre actuellement plus de 300 individus dans le pays, répartis dans 32 meutes différentes. Le problème, c’est que les attaques de loups contre des animaux de rente ont aussi fortement progressé, passant de 255 en l’an 2000 à 1480 l’an dernier.

Le gouvernement a récemment indiqué vouloir réduire la population de prédateurs. Son projet d’ordonnance sur la chasse prévoit d’autoriser le tir de 70% de tous les loups, ce qui ferait passer le nombre de meutes à 31 à une douzaine. Le Parlement avait déjà autorisé l’abattage des loups qui constituent une menace.

Les propositions favorables à une régulation sont très clivantes. Si elles sont saluées par les milieux agricoles, elles sont en revanche dénoncées par les organisations de défense de l’environnement. Le débat sur la présence du loup, qui dure depuis des années, est encore bien loin de s’achever.

  • Article de swissinfo.ch qui pose la question du nombre de loups en Suisse
  • Le projet fédéral de régulation à lire dans cet articleLien externe de 20 minutes
Affiches électorales
© Keystone /peter Schneider

La Loi sur la transparence du financement des partis politiques donne ses premiers résultats. On sait désormais quels sont les budgets que les différentes formations politiques consacrent à la campagne en vue des élections fédérales du 22 octobre.

Au total, un peu plus de 50 millions de francs sont dépensés pour cette campagne. C’est la droite qui dispose des budgets les plus confortables. Le Parti libéral-radical arrive en tête avec 12,4 millions. Il est suivi de peu par l’Union démocratique du centre qui y consacre 11,1 millions.

Les autres formations se contentent de budgets au moins deux fois moins élevés, selon les chiffres du Contrôle fédéral des finances. Le Parti socialiste dispose de 6,9 millions, suivi du Centre (6,6 millions), des Vert-e-s (3,7 millions), des Vert’libéraux (2,9 millions) et du Parti évangélique (1,2 million).

Ces statistiques fournissent également des informations intéressantes sur l’origine de ces fonds. Le donateur privé le plus généreux est Christoph Blocher. L’industriel et ancien conseiller fédéral UDC a mis 550’000 francs à la disposition de son parti. Les grandes organisations économiques du pays se sont également montrées généreuses avec des dons souvent de l’ordre du demi-million.

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Keystone / Idrees Mohammed

Si vous vous intéressez aux objets technologiques, vous savez certainement que le tout dernier téléphone d’Apple, officiellement présenté le 12 septembre, est désormais en vente. L’iPhone 15 est disponible en boutique depuis ce vendredi.

Comme de coutume, l’iPhone est cher, très cher même. Cela a donné au site MoneySuperMarket l’idée de calculer combien de temps il faut travailler dans différents pays pour s’offrir la version 128 Go de l’iPhone 15. Le site se base sur le salaire annuel médian de chaque pays pour établir le résultat.

Il en ressort que c’est en Suisse qu’il faut travailler le moins longtemps pour s’offrir ce téléphone. Il faut en moyenne 34 heures, soit l’équivalent de 4,25 jours de travail. À l’autre bout de l’échelle des 38 pays pris en compte, c’est en Turquie qu’il faudra travailler le plus longtemps (818 heures).

Ce classement basé sur un produit montre une nouvelle fois la bonne santé de l’économie suisse. Le fameux indice Big Mac arrive d’ailleurs à la même conclusion. Dans ce cas aussi, c’est la Suisse qui se retrouve sur la plus haute marche du podium. 


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