Aujourd’hui en Suisse
Suisses du monde, bonjour,
Environnement. Tel sera le maître mot de cette sélection. Et ce dernier recèle de multiples facettes.
L’une d’entre elles concerne le traitement des déchets. Ou comment une usine de valorisation thermique souhaite réduire l’empreinte des déchets qu’elle recycle, mais aussi mettre à profit la chaleur qu’elle produit en les incinérant.
Ces déchets, engendrés par notre (sur)consommation, représentent d’ailleurs la principale cause des émissions de carbone dans le monde. Une docteure en sciences de l’Université de Lausanne propose des pistes pour inverser la tendance.
Et si malgré tout cela l’envie vous prend de voyager, voici un petit guide pour s’y retrouver dans les méandres du «qui-a-le-droit-de-rentrer-en-Suisse-et-à-quelles-conditions?».
Bonne lecture!
En Valais, une usine de traitement des déchets souhaite transformer son installation pour les valoriser au mieux et faire de leur recyclage une source d’énergie.
Un vaste programme qui ne relève pourtant pas de la science-fiction. En effet, la chaleur produite par l’incinération des déchets est aujourd’hui déjà utilisée pour la production d’électricité. Elle alimente 35’000 foyers et chauffe 400 bâtiments.
Mais le directeur de la centrale de Monthey veut aller plus loin. Ainsi, la vapeur haute température dégagée sera prochainement distribuée à un site de production chimique à proximité et remplacera le gaz naturel actuellement utilisé pour ce faire.
En plus d’un système automatisé pour le tri des déchets valorisables basé sur l’intelligence artificielle, sa vision pour la prochaine décennie est celle d’une flotte de camions à ordures fonctionnant à l’électricité ou à l’hydrogène produits à partir des déchets.
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La compensationLien externe est-elle la solution? (SWI swissinfo.ch)
Dorota Retelska est docteure en sciences à l’Université de Lausanne. En se basant sur une étude de l’EPFZ qui établit la principale cause des émissions de carbone, elle préconise trois solutions pour les réduire.
Une nouvelle étude menée par l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) confirme que les ménages aisés – catégorie à laquelle appartiennent la plupart des Européens – sont les principaux émetteurs de CO2.
Nous fabriquons toujours plus, et devons donc consommer toujours plus. Or, une réduction massive de la consommation dans les pays riches engendrerait une baisse du PIB de même ampleur, entraînant d’importants problèmes économiques et sociaux.
Alors quelles solutions? Entre changement dans les comportements individuels et implication des pouvoirs publics, Dorota Retelska en voit trois. Pour les découvrir, lisez l’article ci-dessous. 😉
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Ces derniers mois, avec la crise du coronavirus, le réchauffement climatique est passé au second plan. Mais ses conséquences pourraient bien reléguer la pandémie au rang de petit bobo, comparé à ce qui se cache dans le sol en dégel.
Le permafrost (ou pergélisol en français) est la partie gelée du sous-sol terrestre et recouvre un cinquième de la surface du globe. En raison du réchauffement climatique, il fond, et risque de libérer des micro-organismes encore inconnus et des centaines de milliards de tonnes de gaz à effet de serre.
Certes, on ne sait pas si les bactéries et virus emprisonnés dans le sol sont dangereux. Et pour se développer, ils auraient besoin d’un hôte. Mais en ouvrant les routes du Grand Nord, le réchauffement climatique pourrait contribuer à faire se rencontrer organismes et hommes.
Autre perspective réjouissante: les moustiques. Les températures en augmentation permettent à ces insectes porteurs de maladies de survivre à des latitudes plus nordiques et on pourrait bientôt voir apparaître des cas de paludisme, de dengue ou de chikungunya dans nos contrées.
- L’articleLien externe de nos collègues du Temps
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- La banquise fondLien externe plus vite que prévu (RTS)
En partie responsables du réchauffement climatique, les voyages en avion ont drastiquement baissé depuis le début de la pandémie. Mais que ce soit pour rendre visite à sa famille ou pour le travail, comment s’y retrouver dans la jungle des restrictions d’entrée?
Le gouvernement a émis deux listes: la première a été établie par le Secrétariat d’État aux migrations et est destinée aux étrangers qui souhaitent venir en Suisse. La seconde a été émise par l’Office fédéral de la santé publique et s’adresse aux résidents suisses qui désirent se rendre à l’étranger.
Depuis le début de la pandémie, l’entrée en Suisse est très réglementée. Elle est notamment interdite aux ressortissants des États qui ne font pas partie de l’Espace Schengen, c’est-à-dire le monde entier sauf 26 pays d’Europe. Il y a toutefois quelques exceptions, une vingtaine environ.
Pour les personnes résidant en Suisse, l’entrée est soumise à une quarantaine de dix jours obligatoire en provenance de certains pays. C’est la fameuse liste rouge de l’OFSP qui concerne à ce jour 53 pays (Les Baléares, la Belgique, Malte et l’Inde viennent d’être ajoutés à la liste).
- Le résumé de nos confrères de 24heuresLien externe (abonnés) et de la Tribune de GenèveLien externe (abonnés)
- Informations de l’OFSP pour les voyageursLien externe
- Informations du SEM sur les entrées et séjours en SuisseLien externe
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