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Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

C’est un décès qui fait les gros titres de l’actualité. Les médias de nombreux pays rendent hommage à Tina Turner, disparue mercredi en fin de journée. L’émotion est particulièrement vive à Zurich, où l’artiste vivait depuis de nombreuses années.

Et, fait assez rare, un second événement survenu en Suisse attire l’attention au-delà des frontières nationales. Vous découvrirez de quoi il s’agit en lisant notre sélection de l’actualité. Un petit indice toutefois pour vous mettre sur la piste: la parole biblique «Lève-toi et marche» prend ici tout son sens.

Bonne lecture,

Dépôt de fleurs devant un portail
© Keystone / Michael Buholzer

La chanteuse américaine Tina Turner est décédée mercredi à l’âge de 83 ans. Dès la nouvelle connue, des fans ont commencé à lui rendre hommage et à déposer des fleurs devant sa résidence de Küsnacht, sur les rives du lac de Zurich.

Des hommages lui sont rendus dans plusieurs pays, mais l’émotion est tout spécialement palpable à Küsnacht, où la chanteuse était installée depuis 1995. Elle avait pris la nationalité suisse en 2013 et renoncé à sa citoyenneté américaine. Aucun passe-droit dû à sa notoriété: pour devenir suisse, elle avait dû passer les tests habituels pour la naturalisation. Elle votait régulièrement et la presse modèle la qualifiait de «citoyenne modèle».

Au terme d’une carrière en duo avec son mari Ike Turner, dans les années 1970, Tina Turner avait ensuite connu un succès planétaire en solo dans les années 1980, avec son album Private Dancer. Elle avait ensuite multiplié les tubes et fait même des apparitions au cinéma dans la série Mad Max. Elle était l’une des artistes les plus populaires au monde, avec des ventes estimées à plus de 180 millions de disques.

Tina Turner a également marqué les esprits en raison de son parcours de vie difficile. Abandonnée par un père violent, elle a encore subi la violence durant les seize ans de son mariage avec Ike Turner.

Machine à laver avec de l argent sale
swissinfo.ch

En Suisse, la criminalité en col blanc a une longue tradition. Ce petit pays qui cultive la discrétion est même devenu au fil des décennies la «lessiveuse» de l’argent sale des escrocs du monde entier. Dans un podcast inédit coproduit par swissinfo.ch et Europe 1 studio, les journalistes d’investigation de Gotham City reviennent sur six histoires emblématiques de ce type de criminalité.

Marie Maurisse et François Pillet ont travaillé pas moins de six mois pour raconter dans le détail six histoires de criminalité économique. À première vue, ces histoires qui se déroulent dans des pays différents, à des moments différents et dans le cadre d’activités différentes n’ont rien en commun. À un détail près: tous les criminels sont passés par des banques suisses pour blanchir leur argent sale.

Plusieurs témoins ont accepté de raconter de l’intérieur ces affaires souvent méconnues dans le cadre de ce podcast justement intitulé «Dangereux millions». Le travail des journalistes d’investigation n’est pas facile, car les personnes incriminées et leurs avocats ont des moyens de pression pour tenter de faire plier les journalistes.

Pour le premier épisode de cette série, direction New York au début du 20e siècle, où grandit un certain Meyer Lansky, l’homme qui quelques années plus tard mettra au point un système financier novateur pour blanchir l’argent sale de la mafia, la Cosa Nostra. Son lien avec la Suisse: des porteurs de valises, baptisés «pèlerins» qui lui donnent accès à l’arrière-cour d’une banque suisse et à ses comptes qui portent des numéros, pour plus de discrétion.

  • Découvrez le premier épisode de «Dangereux millions
Paralytique en train de marcher avec un machine
© Keystone / Jean-christophe Bott

«Lève-toi et marche»… Cette phrase tirée des Évangiles fait allusion à un miracle de Jésus qui aurait fait marcher un paralytique. Mais désormais, elle peut aussi s’appliquer – et cette fois le fait est prouvé – au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) qui a fait remarcher une personne paralysée «par la pensée».

Le patient, âgé de 40 ans, est paraplégique depuis douze ans à la suite d’une accident de vélo. Mercredi, il a pu aller acheter des fraises au marché, debout sur ses deux jambes. Il se déplaçait certes lentement et avec l’aide d’une béquille et d’un déambulateur. Mais l’événement, saisi par l’œil des caméras, a provoqué un vif intérêt dans la communauté scientifique.

Ce n’est pas la première fois qu’une personne paralysée peut se dresser sur ses jambes à l’aide d’une machine. Mais ce qui est totalement nouveau, c’est que le patient a pu directement contrôler ses mouvements par sa propre pensée, grâce à une interface numérique sans fil entre le cerveau et la moelle épinière, ce qui lui a permis de retrouver un mouvement naturel de ses jambes.

Pour l’heure, le déplacement est encore laborieux et se limite à quelques centaines de mètres. Il s’agit néanmoins d’un premier pas – sans mauvais jeu d’esprit ! – vers «une nouvelle ère dans les traitements des déficits moteurs», indiquent les scientifiques à l’origine de cette technique.

des cartes d assurances maladie
© Keystone / Christian Beutler

Médecine toujours, l’automne risque d’être très chaud sur le front des coûts de la santé. Ces derniers jours, les interventions se multiplient pour avertir que les primes de l’assurance maladie devraient subir une forte hausse l’année prochaine.

Ce jeudi, l’Office fédéral de la santé publique a annoncé que les coûts de la santé avaient déjà augmenté de 3,4% au premier trimestre 2023, après une hausse de 2,6% l’an dernier. Et il semble difficile d’enrayer le phénomène. En début de semaine, les hôpitaux universitaires suisses, confrontés à des déficits considérables, avaient par exemple réclamé une augmentation des tarifs.

Il semble donc bien que l’on s’achemine vers une nouvelle hausse des primes pour l’année prochaine. Il y a quelques jours, le ministre de la Santé, Alain Berset, n’excluait pas une hausse «supérieure à la moyenne».

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