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Chalets sous la neige

Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

Un chalet dans les Alpes reste une image largement associée à la Suisse et un rêve pour beaucoup de gens. Cependant, il y a loin du rêve à la réalité, tant le prix de ce bien immobilier a pris l’ascenseur ces dernières années.

Et il sera encore question de hauteur et de sommets dans cette sélection de l’actualité avec le dernier vol du légendaire Mirage.

Bonne lecture,

Clavier d ordinateur éclairé
Keystone / Sebastian Gollnow

Tout le monde connaît désormais le concept de «fake news», ces fausses nouvelles qui circulent sur Internet. Il faut dire que la période de la pandémie a été très favorable à leur diffusion. Mais la manière dont ces fausses nouvelles se diffusent, justement, est un peu moins connue. Pour mieux le comprendre, nous avons suivi le cheminement d’une information partie de Suisse et arrivée très déformée en Grèce.

En avril, des médias grecs en ligne ont diffusé une information selon laquelle la Suisse avait cessé de recommander de se vacciner contre le Covid et même totalement arrêté les vaccinations. Il était aussi indiqué que les vaccinations contre le Covid étaient considérées comme dangereuses en Suisse et que tout effet secondaire serait désormais imputé au médecin qui a administré la dose.

Problème: l’information de base était bien différente. Les autorités sanitaires suisses ont simplement annoncé n’émettre aucune nouvelle recommandation de vaccination pour le printemps et l’été 2023, puisque 98% de la population possède des anticorps et que le virus circule peu désormais. La vaccination reste uniquement préconisée pour des personnes présentant un risque particulier.

Un site grec spécialisé dans la vérification des faits a retracé le cheminement de cette nouvelle. L’information de base est partie de Suisse, a ensuite transité par l’Allemagne avant d’arriver en Grèce et d’être reprise dans plusieurs pays. L’effet «téléphone arabe» et le désir de «faire du clic» ont notamment contribué à la transformation de l’information de base, note le site grec.

  • De la Suisse à la Grèce, découvrez la naissance et le cheminement d’une «fake news» dans cet article de swissinfo.ch
  • Le dossierLien externe «fake news» de RTS Découverte
Envol d un avion de chasse biplace
© Keystone / Jean-christophe Bott

Une petite nouvelle – un peu triste – pour les personnes passionnées d’aviation. Le légendaire avion de chasse Mirage III a fait ses adieux définitifs au ciel helvétique. Deux derniers vols ont été organisés jeudi à partir de la base aérienne militaire de Payerne, dans le canton de Vaud.

Les forces aériennes suisses s’étaient séparées de cet avion de légende en 2003 déjà. Mais un appareil biplace était encore exploité pour des vols payants par l’association Espace Passion, au prix de 15’000 francs pour un vol de 45 minutes. Mais le rideau tombe désormais, l’Office fédéral de l’aviation civile n’ayant pas renouvelé l’autorisation de vol.

Ce Mirage suisse était le dernier modèle encore autorisé à voler en Occident. Ailleurs dans le monde, il en reste encore quelques exemplaires servant principalement à des vols d’entraînement en Amérique du Sud et au Pakistan.

Fabriqué en France, le Mirage III avait constitué la colonne vertébrale des Forces aériennes suisses jusqu’à la fin des années 1990, servant d’intercepteur et d’avion de reconnaissance. Il avait ensuite été remplacé par le F/A 18 américain. L’exemplaire qui a effectué son dernier vol rejoint maintenant le musée Clin d’Ailes, situé à côté de la base de Payerne.

  • L’émission «Couleurs locales» de jeudiLien externe avec plusieurs sujets consacrés au dernier vol du Mirage III
  • L’interview du dernier pilote à lire et à écouter sur le siteLien externe de la radio neuchâteloise RTN
  • Dans les années 1960, l’achat des Mirages avait provoqué un immense scandale politique, comme le rappellentLien externe les Archives de la RTS
Chalets sous la neige
Keystone / Laurent Gillieron

Les statistiques montrent que la hausse des prix des résidences secondaires dans les Alpes suisses commence à ralentir. Au cours du 1er trimestre 2023, la hausse s’est limitée à 7% en moyenne nationale. Dans certaines régions, les prix ont même légèrement reculé, relève le rapport «UBS Alpine Property Focus».

La hausse actuelle semble bien modeste par rapport à la véritable envolée des prix constatée durant la pandémie. En raison du confinement, les Suisses se ruaient alors vers les résidences secondaires, que ce soit pour y télétravailler ou tout simplement pour y passer des vacances. Mais les temps ont changé. Les vacances à l’étranger sont à nouveau aussi populaires qu’avant la pandémie et le télétravail dans les zones alpines s’est révélé être un phénomène temporaire.

La hausse des prix devrait encore ralentir. Un spécialiste de l’immobilier d’UBS estime même que nous nous trouvons à l’aube d’une période de stagnation des prix. Mais la forte demande liée à la pandémie a laissé des traces; le prix des résidences secondaires reste en moyenne 20% plus élevé qu’en 2020.

Une résidence secondaire dans les Alpes n’est donc de loin pas à la portée de toutes les bourses. Selon le rapport, le prix d’achat d’une maison de vacances y tourne autour de 1 million de francs, un coût encore accentué par la hausse des taux d’intérêt. À noter que l’Engadine et Saint-Moritz, dans le canton des Grisons, restent les destinations touristiques les plus chères des Alpes, le mètre carré y coûtant 20’500 francs.

  • Dépêche sur le prix des résidences secondaires dans les Alpes à lire sur le site de swissinfo.ch
  • ArticleLien externe du quotidien Le Temps consacré au financement d’une résidence secondaire
  • ArticleLien externe d’octobre 2021 de RTS Info qui montrait à quel point la demande était alors forte pour un chalet dans les Alpes
Jeune fille avec des drapeaux russe et soviétique à Moscou
Keystone / Maxim Shipenkov

Lorsque l’on évoque l’histoire du colonialisme, on pense en premier lieu des pays comme la France ou le Royaume-Uni, mais pas forcément à la Russie. Et pourtant… En Occident, les aspirations colonialistes de la Russie ont souvent été ignorées, estime la chercheuse et historienne Botakov Kassymbekova.

Dans une interview accordée à swisssinfo.ch, cette chercheuse de l’Université de Bâle relève que malgré son discours anticolonialiste, la Russie possède elle aussi toutes les particularités d’une puissance coloniale. L’actuelle guerre menée contre l’Ukraine peut d’ailleurs en partie aussi se comprendre par cette politique coloniale qui remonte jusqu’à l’époque des tsars.

L’universitaire relève encore que pour rester populaire au sein de la société russe, il convient d’occulter des sujets tels que l’impérialisme ou le colonialisme. «En Russie, critiquer est vu comme une trahison», note encore Botakov Kassymbekova.

  • L’interview de Botakov Kassymbekova, à lire sur swissinfo.ch

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