Aujourd’hui en Suisse
Chers et chères Suisses de Suisse et du monde,
Il y a quelques jours, nous vous parlions déjà de la scolarisation des enfants différents, de ce que la Suisse fait bien et de ce qu’elle fait moins bien dans ce domaine. Nous y revenons aujourd’hui avec le portrait émouvant d’une mère de deux enfants en situation de handicap plus ou moins marqué. Cette femme qui a décidé de se battre – par ses écrits et ses actions – veut donner une voix à celles et ceux que l’on cache encore trop souvent, comme si on en avait honte. Et elle ne mâche pas ses mots.
Bonne lecture,
La Suisse en fait-elle assez pour l’inclusion des enfants en situation de handicap? Directement confrontée au problème, Marah Rikli, libraire de formation, auteure et animatrice zurichoise a beaucoup à dire sur le sujet. Avec ses articles, elle veut rendre visible l’invisible et donner une voix à celles et ceux qui n’en ont pas. Nous l’avons rencontrée.
«Dans notre société, le handicap est associé à quelque chose de négatif. Il s’agit presque d’un gros mot», constate Marah, dont la fille de presque neuf ans souffre de troubles du développement avec des traits autistiques. Pour elle, le handicap ne devrait pas être quelque chose dont il faut avoir honte, mais plutôt «une caractéristique, comme la couleur des yeux ou des cheveux».
Quant à l’école, Marah juge que les classes y sont «trop grandes pour favoriser l’intégration des enfants ayant des besoins particuliers». Avec en plus «cette pression, cette course vers le lycée, qui constitue un impératif dans certains milieux». Elle en parle dans son blog et dans ses articles et continue à se battre pour une société plus inclusive.
- «Le handicap, une caractéristique comme la couleur des yeux» – par mon collègue Luca Beti
- L’école en Suisse, entre inclusion et exclusion – Luca Beti, 7 juillet 2023
Le gros incendie de forêt qui s’est déclaré lundi dans le Haut-Valais n’est toujours pas maîtrisé mardi, mais il est stabilisé. Les forces d’intervention luttent encore contre le feu, qui a déjà brûlé une centaine d’hectares (l’équivalent de 140 terrains de football). 205 personnes au total ont été évacuées et relogées, chez des proches, ou dans une salle de gymnastique. Personne n’a été blessé et aucun dégât à des bâtiments n’a été constaté.
Près de 200 personnes dont 150 pompiers participent aux travaux d’extinction dans une zone difficile d’accès. Cinq hélicoptères sont à nouveau entrés en activité mardi matin. Fort au début de l’incendie, le vent s’est ensuite quelque peu calmé, favorisant le travail des secouristes. Mais malgré cela, «tant que la fumée n’aura pas disparu, il n’y aura pas de détente», a commenté le chef des pompiers.
La police a reçu le signalement de l’incendie, visible loin à la ronde, peu avant 17 heures lundi. Les causes du sinistre ne sont pas encore connues. L’enquête est en cours. Des craintes émergent par rapport au rôle protecteur de cette forêt: sans arbres, des chutes de pierres pourraient toucher les localités en aval. Le canton planche sur des mesures de sécurisation alternatives, mais il devra faire vite.
- Dernières nouvelles de l’incendieLien externe, photos et vidéos sur RTS Info
La Russie se retire de l’accord sur les exportations des céréales ukrainiennes en mer Noire, qui constitue un des rares exemples de collaboration entre Moscou et Kiev depuis le début de la guerre. Son abandon pourrait avoir de terribles conséquences pour des millions de personnes souffrant de la faim.
Le secrétaire général des Nations unies António Guterres, à l’origine de l’accord, a exprimé son «profond regret» face à la décision russe. Selon lui, l’accord a été «une bouée de sauvetage pour la sécurité alimentaire mondiale et une lueur d’espoir dans un monde tourmenté». Quelque 783 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. «Ils en paieront le prix», a-t-il ajouté.
L’accord permettait d’exporter en toute sécurité des céréales ukrainiennes transportées par des navires commerciaux via un corridor maritime en mer Noire. Le protocole d’accord engage les Nations unies à aider Moscou à surmonter les obstacles à ses propres exportations de denrées alimentaires et d’engrais. Mais le Kremlin estime désormais que sa part du marché n’est pas honorée, tout en ajoutant que «dès que la partie russe des accords sera remplie, la Russie reviendra immédiatement à la mise en œuvre de cet accord».
- Pourquoi l’accord sur les exportations de céréales en mer Noire est-il important? – par mon collègue Dorian Burkhalter
- Point Fort SWI – Le visage renouvelé de la Genève internationale
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