Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
Dans plusieurs cantons, c’est déjà l’heure de la rentrée scolaire. Mais pour cette rentrée 2023, ce ne sont pas les élèves qui semblent avoir le plus le blues, comme vous le découvrirez dans cette sélection de l’actualité du jour.
Sinon, nous poursuivons notre présentation des partis politiques en lice pour les élections fédérales de l’automne avec, aujourd’hui, le Parti socialiste.
Bonne lecture,
Poursuite de notre présentation des partis politiques en lice pour les élections fédérales du 22 octobre. Après l’Union démocratique du centre hier, nous vous présentons aujourd’hui le Parti socialiste suisse.
Le deuxième parti du pays – 16,8% des suffrages lors des législatives 2019 – dispose d’une section internationale depuis 1999. Celle-ci compte 155 membres venant de tous les continents. Le parti à la rose a par ailleurs la particularité de disposer d’antennes à l’étranger: à Berlin, Bruxelles, Rome, Tel-Aviv et aux États-Unis.
Parmi les priorités du PS International figurent trois revendications qui concernent la Cinquième Suisse: le maintien de la mobilité des personnes entre la Suisse et l’Union européenne, l’accès à un compte bancaire en Suisse et l’exercice sans complication des droits politiques. Pour améliorer ce dernier point, le PS International préconise d’avoir recours au courrier diplomatique en attendant que le vote électronique soit pleinement fonctionnel.
Il y a quelques années, le Parti socialiste était devenu le premier parti dont un membre établi à l’étranger avait été élu au Conseil national. Pour autant, une représentation directe des Suisses de l’étranger au Parlement n’est pas une priorité du PS pour l’instant. Avec Pascal Cuttat de Nairobi, un Suisse de l’étranger se présente tout de même sur la liste des hommes du canton de Berne. Le PS international soutient cette candidature avec tous les moyens à sa disposition.
- Les objectifs du Parti socialiste présentés aux Suisses de l’étranger sur le site de swissinfo.ch
- Le lancement de la campagne du Parti socialiste sur le siteLien externe de RTS Info
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C’est désormais l’heure de la rentrée des classes dans la majorité des cantons. En cette fin de semaine, la presse et les médias de Suisse font largement écho à cette reprise. Le thème qui semble dominant pour cette rentrée scolaire 2023, c’est le moral un peu en berne du corps enseignant.
L’un des problèmes du moment est la violence des élèves. Les cas d’agression verbale et même physique à l’encontre du corps enseignant deviennent plus fréquents, même de la part de très jeunes élèves dans les petites classes du degré primaire. Secrétaire du Syndicat des enseignants jurassiens, Rémy Meury affirme même «que certains professeurs vont à l’école avec une boule au ventre».
L’intelligence artificielle, par exemple le désormais célèbre logiciel ChatGPT, constitue une autre préoccupation actuelle. Pour le corps enseignant, cette forme d’intelligence constitue aussi bien un danger qu’un potentiel. Les syndicats d’enseignants sont arrivés à la conclusion qu’il ne fallait pas interdire l’IA dans le cadre scolaire, mais l’encadrer.
Enfin, cette rentrée est marquée par un problème désormais récurrent: le manque de personnel enseignant. Dans le canton de Berne, par exemple, il faudra peut-être temporairement regrouper des classes pour pallier le problème. Pour l’ensemble du pays, l’Office fédéral de la statistique s’attend à un déficit de 9000 à 13’000 personnes pour le corps enseignant primaire d’ici à 2031.
- La violence dans les écoles jurassienne relatéeLien externe par Radio Fréquence Jura
- Les thèmes de la violence et de l’intelligence artificielle à l’école traitéLien externes par RTS Info
- Les mêmes thèmes à découvrirLien externe dans le journal La Côte
- La pénurie de personnel enseignant dans le canton de Berne à lireLien externe sur RTS Info
- Portrait d’un nouvel enseignant sans diplôme sur swissinfo.ch
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Le géant bancaire UBS n’aura finalement pas besoin d’aide publique pour le sauvetage de Crédit Suisse. La nouvelle a été confirmée vendredi devant la presse par la ministre suisse des Finances Karin Keller-Suter.
UBS renonce «volontairement» aux mesures de soutien mises en place par la Confédération et la Banque nationale suisse (BNS) pour faciliter le rachat de Crédit Suisse. Le numéro un bancaire suisse a résilié le contrat de garantie contre les pertes à hauteur de 9 milliards de francs ainsi que le contrat de prêts sous forme de liquidités de 100 milliards de francs au maximum.
Face aux journalistes, Karin Keller-Suter s’est déclarée «soulagée» par cette issue. Non seulement les contribuables suisses ne courent plus aucun risque lié aux garanties. Par ailleurs, cela montre aussi que la solution adoptée par le gouvernement au plus fort de la crise était la bonne. «La levée de la garantie par UBS est bénéfique pour la Confédération et les contribuables», a conclu la ministre.
Les marchés ont réagi très favorablement à cette annonce. Le titre UBS évoluait en hausse vendredi matin à la Bourse suisse dans un contexte général pourtant à la baisse. À 10h43, l’action UBS avançait de 4,7% à 20,32 francs, tandis que l’indice SMI reculait de 0,33%.
- L’essentiel de l’information à lire dans cette dépêche publiée par swissinfo.ch
- Le même sujet développéLien externe par RTS Info
- Autre dépêche, également sur swissinfo.ch, à propos de l’évolution du titre UBS
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