Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
Jean-Daniel Ruch… Ce nom vous est probablement inconnu. Mais pas pour très longtemps. Cet homme de 60 ans, actuellement ambassadeur de Suisse en Turquie, a été nommé ce vendredi à la tête du tout nouveau SEPOS. Et au cas – là aussi très probable – où vous ne connaîtriez pas non plus la signification de cet acronyme, le résumé de cette actualité du jour vous explique tout.
Bonne lecture,
Le Tessin redevient un peu plus accessible depuis le nord des Alpes. Le trafic motorisé peut reprendre à l’intérieur du tunnel routier du Gothard dès vendredi soir à 20h00. Le tunnel était fermé à la circulation depuis dimanche dernier.
Il ne s’agit toutefois pas d’un retour complet à la normale. La vitesse des véhicules sera dans un premier temps limitée à 60 km/h à l’intérieur du tube, qui mesure tout de même 16,9 km. Par ailleurs, le tunnel restera fermé de 20h00 à 05h00 les nuits de lundi à mardi et de jeudi à vendredi. Cette dernière mesure devrait rester en vigueur «probablement» jusqu’au 4 octobre.
Le trafic routier était interdit à cause d’une fissure à proximité du portail nord du tunnel. Cette fissure due à des tensions à l’intérieur de la montagne avait provoqué la chute de morceaux de béton sur la chaussée, sans qu’il n’y ait toutefois d’accident à déplorer. L’élément défectueux a été remplacé par une structure en acier.
La situation est en revanche loin de revenir à la normale dans le tunnel ferroviaire du Gothard, paralysé depuis le 10 août à cause du déraillement d’un train de marchandises. Le convoi endommagé devrait être évacué d’ici la fin du mois, mais il faudra encore des mois de travail pour tout remettre en état. Une reprise partielle interviendra au plus tôt au début de l’année prochaine. Pour l’heure, le trafic ferroviaire ne circule que dans le second tunnel.
- La réouverture du tunnel routier à lireLien externe sur le site de Watson
- ReportageLien externe du Téléjournal de la RTS expliquant le problème au tunnel routier du Gothard
- Le communiqué officielLien externe du 15 septembre concernant la réouverture du tunnel routier
- Le pointLien externe sur les réparations du tunnel ferroviaire sur RTS Info
La préservation de la forêt amazonienne – souvent qualifiée de poumon vert de la Planète – reste un élément essentiel pour juguler la crise climatique. Le Brésil a lancé un appel pressant pour que la communauté internationale l’aide dans cette tâche.
Revenu au pouvoir il y a près d’un an, le président Lula a réactivé le Fonds pour l’Amazonie qu’il avait créé en 2008. Ce fonds, bloqué durant la présidence de Jair Bolsonaro, finance des projets autour de la lutte contre la déforestation et l’utilisation durable des ressources naturelles de la région.
La communauté internationale est invitée à apporter son aide financière. La Suisse a répondu favorablement à cet appel en débloquant un premier versement de 5 millions de francs. Jusqu’à présent, le soutien a surtout été apporté par la Norvège et l’Allemagne avec des contributions respectives de 1,2 milliard et 68 millions de dollars.
La politique du gouvernement Lula donne de premiers résultats. La déforestation, qui avait atteint des niveaux dramatiques sous la présidence de Jair Bolsonaro, a déjà diminué d’environ 42,5% depuis son élection. Le but est d’atteindre une déforestation zéro d’ici 2030. Pour autant, cette politique n’est pas exempte de critiques. L’une d’elles est le peu de prise en compte des populations indigènes.
- La participation suisse au Fonds pour l’Amazone expliquée dans cet article de swissinfo.ch
- ArticleLien externe d’euronews expliquant ce qui pousse les pays européens à rejoindre le Fonds pour l’Amazonie
Le nom du sixième secrétaire d’État de la Confédération est connu. Le Conseil fédéral a nommé vendredi le Genevois Jean-Daniel Ruch au poste de secrétaire d’État à la Politique de sécurité au sein du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).
Ce nouveau Secrétariat d’État – le SEPOS – entrera en fonction le 1er janvier prochain. Occupant une centaine de personnes, il fera office de centre de compétences pour la politique de sécurité de la Confédération. Il aura notamment pour tâche d’anticiper les développements en matière de politique de sécurité, d’élaborer des options stratégiques à l’intention des politiques et d’harmoniser les instruments de la politique de sécurité au sein de l’administration fédérale.
Âgé de 60 ans, Jean-Daniel Ruch est actuellement ambassadeur de Suisse en Turquie. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il devra notamment représenter la cheffe du DDPS Viola Amherd au sein d’organes internationaux et veiller à ce que la politique de défense suisse soit cohérente et efficace.
Cette nomination constitue une surprise. Jean-Daniel Ruch ne faisait en effet pas partie des noms les plus fréquemment cités pour ce poste. Parfois décrite comme la «protégée» de Viola Amherd, Pälvi Pulli avait fait un temps office de favorite. Mais la directrice de la Politique de sécurité au DDPS ne disposait pas de suffisamment de soutien dans les autres départements fédéraux et parmi les officiers.
- PrésentationLien externe de Jean-Daniel Ruch sur le site du Matin
- Le même sujet – avec l’évocation des autres papables – dans cet articleLien externe du Temps (abonnement)
- Le communiquéLien externe officiel relatif à la nomination de Jean-Daniel Ruch
La Suisse disposera bientôt d’un nouvel observatoire spatial. Baptisé «Space Eye», il sera mis en service le 23 septembre à Niedermuhlern, près de Berne. Il s’agira du plus grand observatoire de Suisse, a indiqué vendredi la fondation propriétaire lors de la présentation du bâtiment à la presse.
Le complexe ne sera pas uniquement destiné à l’observation du ciel. Des îlots d’exposition interactifs et un planétarium et des salles de conférence seront à disposition du public dans un plus large espace souterrain. Cela pourra contribuer à faire comprendre à la population les mystères du ciel et la nécessité de protéger la Terre, a indiqué l’ancien astronaute suisse Claude Nicollier.
Le bâtiment qui abrite l’observatoire et les espaces d’exposition a été conçu par Mario Botta, l’un des architectes suisses les plus connus. La star de l’architecture a pour sa part expliqué avoir voulu essayer de placer un «petit bijou» dans le paysage.
- Dépêche sur le nouvel observatoire à lireLien externe sur le site du journal La Côte
- L’an dernier, le quotidien Le Temps consacrait déjà un articleLien externe à l’œil de Mario Botta sur l’univers (abonnement)
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