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Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

Peut-être lisez-vous cette sélection de l’actualité sur votre téléphone portable. C’est bien pratique. Mais entre démarchage non sollicité et tentatives d’escroquerie, cet objet qui fait désormais partie intégrante de notre vie quotidienne peut aussi devenir un problème.

Sinon, dans cette sélection de l’actualité de ce vendredi, il sera aussi question de l’avion F-35, toujours au centre d’interminables polémiques, d’adieux à la politique sous la Coupole fédérale et des habitudes des Suisses en matière d’achats en ligne.

Bonne lecture,

Avion de chasse F-35 au décollage
© Keystone / Ennio Leanza

La polémique continue autour du futur avion de combat des Forces aériennes suisses, le F-35 de Lockheed Martin. C’est cette fois l’attribution des affaires compensatoires promises par l’avionneur américain qui font débat. Une année après la signature du contrat d’achat, peu de contrats fermes ont été signés avec des entreprises suisses.

Mais la répartition régionale pose également un problème. Les affaires compensatoires, qui représentent un total de près de 3 milliards de francs, devaient être attribuées selon la clef de répartition suivante: 65% à la Suisse alémanique, 30% à la Suisse romande et les 5% restant à la Suisse italienne. Mais les signaux émanant jusqu’à présent de l’entreprise fédérale d’armement Ruag indiquent que c’est avant tout la Suisse alémanique qui profitera de ce pactole.

Le monde politique romand, que ce soit au niveau fédéral ou des cantons, commence à manifester une certaine impatience et réclame des garanties. La question est d’autant plus sensible que c’est la Suisse romande qui subira l’essentiel des nuisances de ce nouvel avion réputé bruyant. Les deux tiers des vols seront effectués depuis la base aérienne de Payerne, dans le canton de Vaud. 

Mais de toute façon, la Suisse risque bien d’attendre ses 36 nouveaux appareils. En raison des tensions internationales, la demande en F-35 et très forte (plus de 2500 appareils commandés pour les 14 prochaines années) et Lockheed Martin peine à y répondre. Et le fait d’avoir commandé tôt ne constitue pas une garantie: les livraisons se font non pas en fonction de la date de commande, mais des priorités du Pentagone. 

Sac sur un siège vide au Parlement suisse
© Keystone / Peter Klaunzer

La session parlementaire d’automne s’est achevée ce vendredi. Cette journée avait une saveur toute particulière, puisqu’il s’agissait de la toute dernière session de la présente législature, avant le renouvellement du Parlement qui se fera lors des élections fédérales du 22 octobre.

L’émotion était au rendez-vous pour 37 parlementaires pour qui cette ultime session marquait non pas un au revoir, mais un adieu à la politique, parfois après 16 ans passés sous la Coupole fédérale. Pour la première fois, les présidents des deux Chambres ont rendu un hommage individuel à leurs collègues qui ne se représenteront pas pour un nouveau mandat: 29 au Conseil national et 8 au Conseil des États.

Certaines de ces figures politiques qui se retirent sont bien connues du grand public, d’autres un peu moins. Chez les francophones, on dénombre 8 départs: Olivier Français (PLR/VD), Adèle Thorens Goumaz (verte/VD), Jacques Bourgeois (PLR/FR), Jean-Pierre Grin (UDC/VD), Jean-Paul Gschwind (Centre/JU), Christian Lüscher (PLR/GE), Ada Marra (PS/VD) et Stefania Preziozo Batou (Ensemble à gauche/GE).

Cette dernière session est aussi l’occasion de faire un premier bilan d’une législature marquée par les crises: pandémie, guerre en Ukraine et chute de Credit Suisse. Cette succession de crises a mis à l’agenda des thèmes habituellement peu présents en 2019, comme l’énergie, la régulation bancaire ou encore la neutralité.  

Pouce au dessus d un écran de téléphone portable
© Keystone / Christian Beutler

En début de semaine, le ministre de la Santé, Alain Berset, présentait l’augmentation des primes de l’assurance maladie pour l’année prochaine. L’un des moyens pour limiter la hausse est d’opter pour une assurance moins chère. Dès lors, comme chaque année, l’annonce du montant des primes a pour corollaire une hausse du démarchage téléphonique par les agences de courtage en assurance. Une technique qui peut parfois s’avérer pénible pour la clientèle.

Selon la permanence juridique de l’association de défense des consommateurs «Bon à savoir», le mois de septembre voit une explosion du démarchage téléphonique. Or pour l’association, le risque majeur de cette pratique réside dans la signature hâtive de contrats sous la pression des appels répétés.

Théoriquement, depuis les 1er janvier 2021, les sociétés de courtage en assurance ne sont plus autorisées à solliciter des personnes qui n’ont pas préalablement exprimé leur intérêt. Mais une astuce permet de contourner cette règle de protection: l’achat de coordonnées de la clientèle potentielle auprès d’autres organismes.

Mais il y a plus grave en matière de téléphone. Les polices lancent une campagne nationale contre une nouvelle arnaque: de faux appels-chocs destinés à soutirer de l’argent à des personnes âgées déstabilisées par l’annonce d’une très mauvaise nouvelle. Et le pire est à venir, puisque les progrès de l’intelligence artificielle permettent désormais de reconstituer la voix d’un enfant demandant une aide financière d’urgence.  

Préparation de commandes en ligne
© Keystone / Christian Beutler

On connaît beaucoup mieux le comportement des Suisses en matière d’achats en ligne. Une enquête réalisée par La Poste en collaboration avec la Haute École de gestion de Zurich brosse un tableau très complet des habitudes de la clientèle des services en ligne.

Cette étude dévoile notamment pourquoi les Suisses apprécient de pouvoir faire des achats en ligne. La raison la plus souvent invoquée est la possibilité de ne pas dépendre d’horaire d’ouverture de magasins et de se faire livrer à domicile. En revanche, contrairement à ce que l’on croit généralement, l’argument des prix plus favorables sur Internet n’arrive qu’en dernière position.

Autre surprise, on ne recourt pas forcément à Internet pour éviter de transporter des objets encombrants depuis un magasin. Selon l’étude, ce sont les voyages que l’on achète le plus souvent en ligne, suivi des billets pour des manifestations culturelles. Et là aussi, contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’achat de denrées alimentaires se fait encore largement dans des commerces conventionnels, puisque seulement 13% des personnes interrogées indiquent acheter ce type de produits en ligne.

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