Aujourd’hui en Suisse
Suisses de Suisse et du monde, bonjour,
Face à l’horreur qui a déferlé sur Israël et alors que l’ensemble de la région entre dans une nouvelle période très sombre, que dire, que faire? «Prendre des nouvelles et se sentir concerné», répond une Suissesse installée sur cette terre que l’on nomme parfois sainte…
La Suisse doit-elle inscrire le Hamas sur la liste des organisations terroristes? La solution à deux Etats a-t-elle encore un quelconque sens? Ce sont deux des questions qui se posent aujourd’hui. En attendant toutes les autres.
Bonne lecture malgré tout,
L’attaque du Hamas contre Israël depuis la bande de Gaza a relancé en Suisse le débat sur la classification du groupe palestinien comme organisation terroriste. Contrairement à l’Union européenne, aux États-Unis ou à la Grande-Bretagne, la Suisse, Etat neutre, ne désigne pas le Hamas comme organisation terroriste. La Confédération applique uniquement les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, lequel n’a pas non plus classé le Hamas comme groupe terroriste.
Monique Heymann fait partie des près de 23’000 Suisses vivant en Israël et s’engage au sein du Conseil des Suisses de l’étranger. Elle raconte comment elle a vécu ces derniers jours. À ses yeux, la seule chose que l’on puisse faire à distance, c’est prendre des nouvelles et se sentir concerné.
Invitée de La Matinale de RTS La Première, l’ancienne ministre des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey estime que la solution à deux Etats est désormais une utopie. «Il n’y a qu’à regarder une carte pour voir que le territoire palestinien, c’est un Emmental. Il n’y a pas de quoi en faire un Etat», a-t-elle souligné. Pour elle, «il va falloir travailler d’autres pistes, comme une confédération d’un seul Etat, avec les mêmes droits pour tout le monde», sans tomber dans le dérapage d’un «Etat apartheid», tel qu’il existe de fait aujourd’hui.
- Le conflit israélo-palestinien ravive le débat sur le Hamas en Suisse – Simon Bradley
- Conflit au Proche-Orient: une Suissesse d’Israël témoigne – Benjamin von Wyl
- L’interview de Micheline Calmy-ReyLien externe – RTS Info
- Le suivi de cette nouvelle guerre au Proche-OrientLien externe – RTS Info
Quel est le point commun entre «La Saltimbanque», «Un vélo pour Noël» et «Accent Suisse»? Ce sont trois livres écrits par des candidat-es aux élections fédérales. À l’ère des réseaux sociaux, le bon vieux livre n’a donc pas dit son dernier mot. Mais est-ce vraiment un outil intéressant pour faire campagne?
Depuis des décennies, les personnalités politiques suisses publient des livres, souvent avant une échéance électorale. Les chiffres fluctuent à chaque élection. La RTS a compté sept ouvrages de candidates et candidats de Suisse romande. Ce nombre est plutôt élevé, mais reste marginal quand on sait qu’il y a plus de 1000 personnes rien qu’en Suisse romande qui briguent un siège sous la Coupole fédérale.
Par contre, la tendance n’existe pas en Suisse alémanique. Outre-Sarine, aucune personne se présentant aux élections n’a pris la plume durant cette campagne. Et ces quatre dernières années, les publications ont été très rares. Cette différence s’explique principalement par l’influence de nos pays voisins. En France, publier un livre est presque un passage obligé. Il y a la tradition française du politique lettré, qui remonte à Victor Hugo, Chateaubriand ou Lamartine.
- Écrire un livre pour faire campagneLien externe – Valentin Emery/vajo, RTS Info
Les cryptomonnaies incitent à repenser l’argent, en le dotant des dernières technologies numériques. La Suisse est bien placée pour assumer un rôle de leader dans ce domaine. Elle a mis en place un réseau d’entreprises, la «Crypto Valley», qui interagit avec le secteur financier traditionnel.
Les inventeurs du bitcoin ont créé les chaînes de valeur pour donner aux utilisatrices et utilisateurs un contrôle total sur leur argent. Aurons-nous encore des pièces et des billets dans quelques années? En Suisse, le Mouvement pour la liberté a lancé une initiative populaire intitulée «Qui veut payer en argent liquide doit pouvoir le faire!», qui demande d’«ancrer l’argent liquide de manière encore plus concrète dans la Constitution».
Un autre type de cryptomonnaies, appelées «stablecoins», tente de limiter les fluctuations inopinées des cours. Ces dernières sont liées au cours des monnaies classiques et visent ainsi à stabiliser leur valeur.
- Comment le bitcoin contribue à l’émergence du franc suisse numérique – Matthew Allen
- Vidéo: Le stablecoin expliqué – Michele Andina, Julie Hunt, Matthew Allen
- Point Fort SWI – La place financière suisse au défi du numérique
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