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Ignazio Cassis et Elisabeth Baume-Schneider en conférence de presse

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Le gouvernement estime que sa condamnation «sans équivoque» des attaques terroristes perpétrées par le Hamas le 7 octobre doit être suivie d'actes concrets. Raison pour laquelle il va présenter un projet de loi visant à interdire toute activité ou soutien liés à l’organisation en Suisse.

Parmi les nombreux autres sujets qui étaient sur sa table ce mercredi, le Conseil fédéral s’est aussi prononcé en faveur de mesures numériques susceptibles de faciliter votre vie, à vous Suisses du monde. Le détail dans cette sélection.

Excellente lecture,

Ignazio Cassis et Elisabeth Baume-Schneider en conférence de presse
Les ministres Ignazio Cassis, en charge des Affaires étrangères (DFAE), et Elisabeth Baume-Schneider, à la tête du Département de Justice et Police (DFJP), en conférence de presse conjointe sur l’interdiction du Hamas. © Keystone / Peter Schneider

Berne veut interdire le Hamas en Suisse. Les ministres Ignazio Cassis, en charge des Affaires étrangères (DFAE), et Elisabeth Baume-Schneider, à la tête du Département de Justice et Police (DFJP), l’ont annoncé ce mercredi lors d’une conférence de presse conjointe.


Le Conseil fédéral examinait ses options juridiques pour interdire le Hamas depuis l’attaque terroriste menée par l’organisation en Israël, le 7 octobre. Le collège est arrivé à la conclusion qu’élaborer une loi ad hoc est «la meilleure solution» pour «lutter contre d’éventuelles activités du Hamas ou de soutien à l’organisation en Suisse», selon son communiqué.

Un projet de loi fédérale devrait être présenté d’ici la fin février 2024. Après la procédure de consultation, ce sera au Parlement de se prononcer. Elisabeth Baume-Schneider a souligné que la population palestinienne n’était pas visée par cette interdiction, et que la Suisse continuerait à «s’engager pour des solutions dans le cadre de ce conflit». 

Le gouvernement a par ailleurs annoncé la fin de la collaboration avec trois ONG pro-palestiniennes ayant violé le code de conduite de la coopération suisse, et a rappelé la nécessité de pauses humanitaires afin d’assurer l’accès de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

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Modéré par: May Elmahdi Lichtsteiner

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Comment vous informez-vous sur les conflits mondiaux et comment vous assurez-vous de la fiabilité des informations que vous consommez?

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La page d accès à une e-ID ouvert sur un smartphone
Le gouvernement a dévoilé mercredi son projet de loi sur l’identité électronique (image d’illustration). © Keystone / Christian Beutler

Le gouvernement a également dévoilé mercredi son projet de loi sur l’identité électronique (e-ID). Quiconque pourra la demander, son utilisation sera facultative et gratuite. Il sera possible de s’en servir pour des démarches en ligne mais aussi dans la vraie vie.


L’émission de l’e-ID sera du ressort de la Confédération, qui mettra à disposition l’infrastructure et l’assistance technique. Mais le Conseil fédéral propose aussi d’ouvrir l’infrastructure aux autorités cantonales et communales, ainsi qu’au secteur privé, afin de former un «écosystème de preuves numériques». La protection des données personnelles devrait être garantie, selon le gouvernement.

Berne estime que l’e-ID pourrait être disponible dès 2026. Pour rappel, une première loi sur l’e-ID avait été refusée par le peuple en mars 2021. Contrairement à ce nouveau projet étatique, elle prévoyait que l’e-ID soit établie par le secteur privé.

Et pour continuer dans le domaine numérique, le Conseil fédéral autorise le canton des Grisons à reprendre les essais de vote électronique. Le canton va utiliser le système de vote électronique de La Poste Suisse, auquel recourent déjà les cantons de Bâle-Ville, de Saint-Gall et de Thurgovie, avec un bilan jugé positif.

Cette autorisation générale est accordée pour une part limitée de l’électorat et jusqu’en mars 2026, a annoncé le gouvernement ce mercredi. Le vote électronique sera à la disposition des électrices et électeurs grisons, résidant en Suisse ou à l’étranger. Dans une première phase, le vote en ligne sera seulement possible pour les personnes inscrites dans six communes pilotes.

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Après l’UE, la Suisse impose aussi l’USB-C (archives). KEYSTONE/DPA-Zentralbild/GEORG HILGEMANN sda-ats

Il n’y aura peut-être bientôt plus autant de câbles de charge que d’appareils électroniques dans les foyers en Suisse. Le pays a décidé de faire de l’USB-C la norme de charge à partir du 1er janvier 2024. Les consommateurs et consommatrices pourront ainsi utiliser le même câble pour leurs téléphones mobiles, tablettes et autres liseuses, de différents fabricants.


Cette décision harmonise le standard de charge avec celui en vigueur dans les pays voisins. L’UE a en effet déjà franchi le pas fin 2022 et accordé environ un an aux États membres pour mettre en œuvre des mesures appropriées.

Les fabricants devront indiquer sur les emballages les caractéristiques de charge des appareils et si un câble de charge est fourni. Ils sont tenus de proposer dans leur assortiment également des appareils sans câble de charge.

Cette solution vise aussi à réduire les déchets électroniques, les besoins en matières premières et les émissions de CO2 lors de la fabrication, du transport et de l’élimination.

2 adultes et 2 enfants sur un canapé
La famille Karrer dans sa maison de Lausen, peu avant le grand départ pour la Thaïlande. Vera Leysinger/SWI swissinfo.ch

Le couple Karrer et ses deux enfants ont quitté Lausen, dans le canton de Bâle-Campagne, pour s’expatrier en juillet à Bangkok, la capitale thaïlandaise. Quatre mois plus tard, swissinfo.ch tire avec la famille un bilan de ce défi particulier.


L’expatriation temporaire apporte à tous les quatre un changement de décor et une nouvelle expérience. Les parents ont interverti leurs rôles: la mère de famille, Stephanie, s’est engagée pour trois ans comme professeure à l’École suisse de Bangkok, tandis que son mari s’occupera prioritairement du foyer.

Un tel choix de vie n’est pas anodin pour les enfants. Si leurs deux garçons de 5 et 7 ans, mis «devant le fait accompli», n’étaient pas très enthousiastes au début, ils sont aujourd’hui bien intégrés. «Le mal du pays n’a jamais été un problème», écrit la famille.

L’un des plus grands défis de l’émigration a été de trouver une solution provisoire pour leur maison familiale en Suisse. Autre obstacle à ne pas sous-estimer, selon Stephanie Karrer: la bureaucratie. Visa, permis de travail, assurance maladie et accident, caisse de pension, impôts… Tout cela nécessite du temps et beaucoup d’organisation.

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