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Traitement d une malade du covid

Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

Il y a bien longtemps que le Covid n’avait plus fait reparler de lui dans l’actualité du jour. Et fort heureusement d’ailleurs. Mais ce vendredi constitue une exception avec l’annonce d’une avancée dans la recherche sur le Covid long à Zurich.

Sinon, cette journée est aussi marquée par les premiers bilans au terme de l’édition 2024 du Forum économique mondial de Davos.

Bonne lecture,

Stockage d eau contaminée près de la centrale nucléaire de Fukushima
Keystone

Mondialement connu dans le domaine de la protection atomique, bactériologique et chimique, le laboratoire de Spiez, dans le canton de Berne, joue un rôle important dans l’élimination de l’eau radioactive de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima. Les analyses du laboratoire suisse contribuent à assurer que l’eau rejetée dans la mer n’est pas nocive pour l’environnement et la santé humaine.

La catastrophe qui a frappé la centrale de Fukushima, en 2011, a provoqué la contamination d’énormes quantités d’eau. Et ce n’est pas terminé, car le processus de refroidissement, toujours en cours, continue de générer 130 tonnes d’eau contaminée par jour. Jusqu’à présent, plus de 1,3 million de tonnes d’eau contaminée ont été collectées, traitées et stockées dans plus de 1000 réservoirs. Mais la place commence à manquer, d’où la nécessité de rejeter de l’eau dans la mer.

Les autorités du Japon affirment pouvoir éliminer la plupart des éléments radioactifs, à l’exception du tritium, un isotope de l’hydrogène difficile à séparer de l’eau mais relativement inoffensif s’il n’est pas consommé en grandes quantités. Les analyses des spécialistes de Spiez confirment que les rejets d’eaux ne contribueraient pas à une augmentation significative de la contamination radioactive dans la région, à l’exception du tritium.

Le dossier est très sensible. La validité de la sécurité des rejets d’eau, qui ont débuté en août dernier, est largement débattue du sein de la communauté scientifique. Cette pratique est par ailleurs contestée par des organisations écologiques, des syndicats de pêche japonais et, surtout, par le grand voisin chinois.

  • La contribution du laboratoire de Spiez à découvrir sur swissinfo.ch
  • En août dernier, RTS Info consacraitLien externe un sujet aux premiers rejets d’eau à Fukushima
  • La même question traitéeLien externe par Reporterre, le média français de l’écologie
Traitement d une malade du covid
Keystone / Alessandro Crinari

Des traces de Covid long peuvent se retrouver dans le sang. Cette affirmation est le résultat d’une étude effectuée par une équipe de recherche de l’Université et de l’Hôpital de Zurich et publiée dans la prestigieuse revue Science.

Dirigée par le professeur d’immunologie Onur Boyman, l’équipe de recherche a analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé. Cela a permis d’identifier une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long.

Cette découverte constitue un «tournant majeur», commente la vice-directrice de l’Office fédéral de la santé publique Nora Kronig. Elle pourrait en effet permettre d’établir un meilleur diagnostic du Covid long et peut-être aussi de le traiter de manière plus ciblée. Ce n’est toutefois que la première étape d’un long processus.

Le Covid long touche 18% des personnes qui ont été infectées par le Covid. Cela pourrait concerner des dizaines de milliers de personnes en Suisse. Mais il en s’agit que d’estimations, puisqu’il n’existe pas de diagnostic sûr. Jusqu’à présent, le Covid long se décèle uniquement par ses symptômes: fatigue, souffle court et difficulté de concentration.

Logo du Forum de Davos
© Keystone / Gian Ehrenzeller

Le rideau s’est baissé sur le Forum économique mondial (WEF) de Davos et c’est désormais l’heure du bilan. Avec d’abord une satisfaction pour les organisateurs: cette édition 2024 a fait le plein avec pas moins de 2800 participants venus tout spécialement sans la station grisonne pour l’occasion.

Cette édition 2024 a une nouvelle fois été marquée par la politique, avec en particulier la venue du président ukrainien. Plus généralement, les discussions et débats menés lors du WEF ont reflété le fait que le monde vit actuellement une période de tension avec notamment la guerre dans la bande de Gaza et les attaques sur le commerce maritime en mer Rouge, qui nuisent à l’économie.

Le WEF est aussi l’occasion de faire le point sur un grand thème du moment. Cette année, c’est l’intelligence artificielle et sa réglementation qui ont été au cœur de l’attention. En revanche, la défense du climat semble être passée au second plan: ce thème s’est même «retrouvé aux abonnés absents», estime Radio France Internationale.

Comme d’habitude, le WEF a donné au gouvernement suisse l’occasion de nouer des contacts au plus haut niveau. Cette année, six des sept membres du Conseil fédéral ont fait le déplacement à Davos. «Je tire un bilan positif», a commenté devant la presse la présidente de la Confédération Viola Amherd.  

Affiches électorales
© Keystone / Michael Buholzer

Longtemps, le financement de la vie politique suisse a été assez opaque. Mais grâce à de nouvelles règles de transparence entrées en vigueur l’an dernier, la situation devient un peu plus claire. C’est ainsi que l’on sait mieux ce que les différents partis ont dépensé pour les élections fédérales de l’automne dernier.

Au total, les partis ont déboursé 54,6 millions pour ce rendez-vous électoral national. Le Parti libéral-radical et l’Union démocratique du centre ont disposé des budgets les plus importants avec respectivement 12,86 et 11,57 millions de francs. Socialistes et centristes se trouvent en milieu de classement avec respectivement 7,68 et 8,86 millions. Les deux partis écologistes se contentent de budgets plus serrés, avec 3,74 et 3,26 millions.

Depuis 2023, les acteurs politiques doivent déclarer nommément au Contrôle fédéral des finances (CDF) les campagnes dont le budget dépasse 50’000 francs et les donations de plus de 15’000 francs. Au total, 277 comptes ont été annoncés au CDF pour les élections nationales d’octobre dernier.

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