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Elisabeth Baume-Schneider

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses du monde,

Séparées par un océan et plus de 9000 kilomètres, la Suisse et la Californie ont pour point commun d’être des pôles mondiaux de l’innovation. La Silicon Valley est la terre d’adoption de Suisses, entrepreneurs, scientifiques ou artistes. swissinfo.ch vous propose aujourd’hui le premier d’une série de portrait de ces expatriés.

Nous vous parlons aussi des initiatives sur la retraite, que le Conseil fédéral ne soutiendra pas lors des prochaines votations, des déboires de la marque de sport de Roger Federer et du succès fulgurant du système de paiement mobile Twint.

Excellente lecture,

Claude Zellweger
Le Suisse Claude Zellweger vit à San Francisco, où il est chef du design industriel de Google. swissinfo.ch

Originaire de Suisse centrale, Claude Zellweger vit avec sa famille à San Francisco, où il est chef du design industriel de Google. Mon collègue Marc-André Miserez est allé à sa rencontre, dans le cadre d’une nouvelle série sur les Suisses de la Silicon Valley.


Le parcours de Claude Zellweger a débuté dans les années 1990 au Château de Sully à la Tour-de-Peilz (canton de Vaud), qui abritait alors le site européen de l’Art Center College, école de design dont la maison mère était à Pasadena, près de Los Angeles. À l’époque, les meilleurs élèves avaient la possibilité de terminer leur formation en Californie. Et le jeune Claude en faisait partie.

Aujourd’hui, il est à la tête de l’équipe qui conçoit les produits dans le domaine de la réalité augmentée et les téléphones portables Google Pixel. Encore peu connus en Europe, ceux-ci occupent la troisième marche du podium des ventes aux États-Unis, derrière les Samsung et les iPhones d’Apple.

«J’ai choisi l’industrie de la technologie parce qu’elle joue un rôle essentiel dans la définition de la façon dont nous jouons, apprenons et communiquons», explique le quinquagénaire, qui assure n’avoir rien d’un «nerd».

Elisabeth Baume-Schneider
Elisabeth Baume-Schneider a présenté en conférence de presse les arguments du gouvernement contre les deux initiatives sur l’AVS, en votation le 3 mars. © Keystone / Peter Klaunzer

Le gouvernement suisse est opposé aux deux initiatives touchant au système de retraites (AVS) qui seront prochainement soumises au vote. La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a présenté ce lundi les arguments du gouvernement contre les deux textes.


Le 3 mars, le peuple suisse sera appelé à se prononcer sur deux initiatives populaires portant sur l’AVS: l’une réclame l’instauration d’une 13e rente AVS, l’autre propose de relever à 66 ans l’âge de la retraite. Aucun des deux textes n’obtient le soutien du gouvernement.

Le premier texte, issu de la gauche, réclame le versement d’une 13e mensualité de la rente de vieillesse par an, afin d’améliorer le pouvoir d’achat des personnes retraitées. Le Conseil fédéral recommande de le rejeter en raison des coûts supplémentaires d’au moins 4,1 milliards de francs par an qu’il entraînerait.

Le Conseil fédéral dit non également à l’initiative de la jeunesse libérale prévoyant de repousser l’âge de la retraite d’abord à 66 ans, puis en fonction de l’espérance de vie. Selon le gouvernement, le texte est trop rigide et intervient trop tôt après la réforme AVS21.

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Modéré par: Katy Romy

Vous avez émigré pour votre retraite, car vous ne parveniez plus à joindre les deux bouts en Suisse? Racontez-nous votre histoire!

Chaque année, des Suisses s’expatrient pour fuir les difficultés financières en Suisse. Êtes-vous dans ce cas?

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Gros plan sur une chaussure de la marque On
La marque suisse d’équipement de sport On a été priée de ne plus utiliser le drapeau suisse sur ses produits vendus à l’étranger. Keystone / Peter Klaunzer

On, la marque de chaussures de sport dont Roger Federer est actionnaire, n’a pas bonne presse ces temps. Récemment épinglée pour ses marges très élevées, l’entreprise helvétique est aussi accusée d’utiliser de manière abusive sa «suissitude» comme argument commercial à l’étranger.


Une enquête a récemment révélé qu’On faisait fabriquer ses chaussures au Vietnam à très bas coût, alors qu’elles sont parmi les plus chères à la vente en Suisse. A titre d’exemple, la fabrication du modèle «The Roger Clubhouse Mid» coûte moins de 18 francs à l’entreprise. En Suisse, cette chaussure est vendue 230 francs, un prix bien supérieur à celui affiché dans d’autres pays.

On est aussi dans le collimateur d’une organisation qui vise à faire respecter la «marque» Suisse au-delà des frontières. L’association Swissness Enforcement reproche au groupe de faire figurer le drapeau helvétique sur ses chaussures vendues à l’étranger, alors qu’il les fabrique exclusivement en Asie.

Le fait qu’On développe ses chaussures en Suisse ne suffit pas à lui permettre de faire de la publicité avec la croix suisse, pointe l’organisation. On a donc été prié de retirer la croix blanche de tous ses produits, mais a jusqu’ici ignoré la requête. Swissness Enforcement se réserve le droit de prendre des mesures juridiques.

  • Les pompes de Roger Federer doivent renoncer à leurs racines suisses à l’étranger – l’article de BlickLien externe
  • La marque On refuse d’enlever la croix suisse de ses chaussures à l’étranger – l’article d’ESH MédiasLien externe
  • Les marges très confortables de la marque On running épinglées dans une enquête – le sujet de la RTSLien externe
  • La marque suisse de baskets fait exploser ses marges – l’article de TamediaLien externe
application Twint utilisée à une caisse
L’application suisse de paiement mobile Twint a connu un fort développement en 2023. © Keystone / Christian Beutler

L’utilisation du système de paiement numérique Twint a fortement augmenté l’an dernier en Suisse. Le nombre de transactions financières par Twint s’est élevé à 590 millions en 2023, après avoir atteint 386 millions en 2022, a communiqué la start-up zurichoise ce lundi.


Les opérations commerciales ont représenté plus de 70% des transactions effectuées avec l’application mobile, le reste étant les paiements entre particuliers. Détenue par les banques cantonales vaudoise et zurichoise, Postfinance, Raiffeisen, UBS, Six et Worldline, la société dit compter plus de 5 millions d’utilisatrices et utilisateurs actifs.

Les règlements dans le commerce de détail traditionnel ont quasiment doublé, principalement aux caisses des supermarchés. Et Twint compte encore développer son système afin de rendre les paiements aux caisses des magasins encore plus rapides.

Le succès de l’application a largement contribué au recul de l’argent liquide en Suisse. Le pays, où le cash était encore roi il y a quelques années, figure désormais parmi les pays européens où l’on se passe le plus d’argent liquide. Mais pour l’heure, les ambitions de Twint de conquérir les pays voisins ne se sont pas concrétisées.

  • La dépêche ATS 49146998
  • La Suisse en tête des pays européens qui se passent de cash – le sujet de l’émission «basikLien externe» de la RTS
  • TWINT rencontre un grand succès en Suisse mais peine à s’exporter – le sujet de la RTSLien externe (octobre 2022)

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