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Scarabée japonais sur une pièce de monnaie

Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

Les vacances estivales commencent déjà à ralentir le flux de l’actualité. Nous allons donc en profiter pour vous parler ce jeudi de météo et d’insectes.

Mais rassurez-vous, c’est passionnant aussi!

Bonne lecture,

Message d'alerte sur un téléphone portable et un ordinateur
Keystone / Anthony Anex

Les récentes intempéries qui ont frappé la Suisse ont mis en lumière le besoin d’un système d’alerte performant. Hasard du calendrier peut-être, c’est justement ce jeudi que la Confédération a présenté sa nouvelle stratégie pour mieux informer la population en cas de danger.

Dans leur nouveau concept d’alerte, les autorités misent désormais beaucoup sur le téléphone portable. Elles prévoient l’introduction de la diffusion cellulaire, qui permet de faire parvenir des messages courts (SMS de 500 signes) à l’ensemble des téléphones mobiles présents dans une zone déterminée. Les messages parviendront à tous les téléphones, indépendamment de l’installation d’une application spécifique.

Ce nouveau concept s’adapte à l’évolution générale de la technique et de la société. De nos jours, pratiquement tout le monde dispose d’un téléphone portable, ce qui en fait un support idéal pour la communication d’urgence. L’Office fédéral de la protection de la population va par ailleurs étudier la possibilité de mettre à disposition un réseau WLAN et des dispositifs pour recharger les téléphones à des points de rencontre d’urgence.

Pour autant, les moyens d’alerte traditionnels ne seront pas abandonnés, mais même améliorés. Il s’agit du réseau des 7200 sirènes, des messages diffusés à la radio et du système Alertswiss (application et site Internet). Seul le système d’alerte par ondes ultra-courtes (UKW) ne sera pas reconduit. Les frais de cette mise à jour du système d’alerte sont estimés à 310 millions de francs pour la période 2026 à 2035.

Scarabée japonais sur une pièce de monnaie
Keystone

Même sans sirènes ou messages radio, la Confédération a émis une alerte un peu particulière ce jeudi contre un… insecte. Les autorités en appellent à la vigilance cet été contre le scarabée japonais, un insecte nuisible qui peut provoquer de graves dommages.

Dans un communiqué, l’Office fédéral de l’agriculture rappelle que ce coléoptère très vorace se nourrit de plus de 400 espèces végétales, parmi lesquelles la vigne, les tomates, le maïs ou encore les pommiers. La voracité de cet insecte constitue un «grave danger» pour l’agriculture.

Le scarabée japonais est apparu au Tessin en 2017, mais a depuis franchi les Alpes. On l’a ainsi récemment découvert dans la région de Bâle. Les autorités craignent que cet hôte indésirable ne se propage à la faveur des déplacements touristiques. Les autorités demandent aux personnes qui se déplacent depuis des régions infestées de «passer au crible leurs bagages et le véhicule».

Le portrait de l’insecte recherché est le suivant: corps vert métallique d’une taille de 8 à 10 millimètres en partie recouvert par des aiguilles rigides brunes, et un abdomen portant sur chaque côté cinq touffes caractéristiques de poils blancs et deux touffes plus allongées à l’extrémité postérieure. En cas de découverte d’un coléoptère suspect, les autorités demandent de le capturer et de le signaler au service phytosanitaire du canton.  

  • Dépêche sur la mise en garde de la Confédération à lire sur le site de swissinfo.ch
  • Tout sur la traque au scarabée japonais sur le site officiel AgroscopeLien externe
Abeilles à l'entrée d'une ruche.
Keystone / Gaetan Bally

Un autre insecte – mais utile celui-ci – provoque des inquiétudes. Les abeilles ont très mal supporté la météo froide et pluvieuse du printemps et de ce début d’été. La conséquence directe est une production de miel en chute libre.

Le nombre important de journées froides et pluvieuses ont pour effet que les abeilles consomment elles-mêmes le peu de stock de miel qu’elles ont pu constituer lors des journées ensoleillées. Pour l’apiculture, cela signifie des pertes de production pouvant atteindre dans certains cas jusqu’à 90% d’une année normale. Cette pénurie généralisée risque de se remarquer dans les commerces ces prochains mois.

L’apiculture n’est pas la seule à souffrir de conditions météorologiques défavorables. On s’attend à de mauvaises récoltes pour de nombreuses cultures, par exemple les céréales, les oignons ou encore les pommes de terre. Il existe cependant une exception: le colza, qui s’accommode bien de l’eau.   

  • ReportageLien externe du Téléjournal de la RTS sur la chute de la production de miel
  • Les conséquencesLien externe de la météo sur l’agriculture en audio et en vidéo sur le site de RTS Info
  • Les intempéries ont causé pour 200 millions de francs de dommages – dépêche sur à lire sur swissinfo.ch

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