La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Démocratie suisse
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse
Deux personnes retraitées.

Aujourd’hui en Suisse

Chères et chers Suisses de l’étranger,

Le fait que l’AVS ait besoin de davantage de fonds est bien connu. Le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui les grandes lignes de la prochaine réforme du premier pilier des retraites suisses. En résumé: les recettes issues des sources de financement actuelles doivent être augmentées, mais l’âge de la retraite restera fixé à 65 ans.

Bonne lecture,

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider présente l’orientation de la prochaine réforme de l’AVS.
La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider présente l’orientation de la prochaine réforme de l’AVS. Keystone / Anthony Anex

Le besoin de financement accru de l’AVS n’est un secret pour personne. Ce jeudi, la ministre de la Santé Elisabeth Baume-Schneider a dévoilé les projets du Conseil fédéral pour la prochaine réforme de l’AVS, baptisée «AVS2030».

Le gouvernement veut augmenter les recettes de l’AVS en misant sur les sources de financement actuelles, ce qui signifie concrètement une hausse de la TVA et des cotisations salariales. Ces hausses doivent toutefois être limitées dans le temps, précisément à la période où la pression financière des baby-boomers sur le système sera la plus forte.

Par ailleurs, le Conseil fédéral souhaite renforcer les incitations à prolonger l’activité professionnelle de manière volontaire. À l’avenir, il serait ainsi possible de continuer à cotiser après 70 ans. La franchise de cotisation de 1400 francs par mois devrait également être relevée pour les personnes actives après 65 ans. En parallèle, les départs anticipés à la retraite devraient être moins attrayants.

Les autorités renoncent pour l’instant à un relèvement de l’âge de la retraite, invoquant le rejet de cette mesure lors d’une votation l’an dernier. Aucun nouvel impôt ne devrait être introduit dans un premier temps.

La suite des événements? Le Conseil fédéral présentera en automne ses lignes directrices et un projet devrait être mis en consultation début 2026.

Le Tribunal fédéral à Lausanne.
Le Tribunal fédéral fête ses 150 ans avec une série d’événements. Obs / Bundesgericht / Obs / Bundesgericht / Swissstaffing

La plus haute juridiction du pays fête aujourd’hui son 150e anniversaire. Une cérémonie officielle se tient ce jeudi au Tribunal fédéral à Lausanne.

À l’occasion de ce jubilé, les médias suisses ont compilé les arrêts les plus marquants rendus par le Tribunal. En 1986, il mettait un terme à un différend entre le discounter Denner et l’Association suisse des brasseries (Denner ne voulait pas se plier aux ententes tarifaires entre les brasseries, lesquelles avaient réagi en bloquant les livraisons). Rétrospectivement, cette décision a marqué la fin du cartel de la bière en Suisse.

Autre arrêt emblématique: celui de 1990, lorsque les hommes d’Appenzell Rhodes-Intérieures ont voté pour la troisième fois contre le droit de vote des femmes. Le Tribunal fédéral a alors statué à l’unanimité que les femmes de ce canton devaient bénéficier des mêmes droits politiques que les hommes.

Le quotidien Le Temps a publié une interview approfondie avec le président du Tribunal fédéral, François Chaix. Interrogé sur l’indépendance de la justice dans les démocraties, il déclare: «Nous savons que l’État de droit est une construction intellectuelle qui repose essentiellement sur des lois, nos décisions et la conviction partagée que les pouvoirs se respectent mutuellement. On ne devrait pas avoir à rappeler ces principes évidents, mais nous constatons qu’ils sont fragiles.»

Il souligne toutefois que la population suisse a de la chance de vivre dans un véritable État de droit, où «cette conviction de respect mutuel est partagée».

La directrice générale de la SSR, Susanne Wille, à gauche, et le président de l'association des éditeurs alémaniques Schweizer medien, Andrea Masüger.
La directrice générale de la SSR, Susanne Wille, à gauche, et le président de l’association des éditeurs alémaniques Schweizer medien, Andrea Masüger, s’adressent aux médias. Keystone / Urs Flueeler

Pour la première fois, la SSR – dont fait partie SWI swissinfo.ch – et l’association des éditeurs alémaniques Schweizer medien se sont entendues sur des mesures communes visant à renforcer la place médiatique suisse.

En résumé: la SSR réduit son offre en ligne et répond ainsi favorablement aux revendications des entreprises de médias privées. En retour, ces dernières rejettent l’initiative de l’UDC, de l’Union suisse des arts et métiers et des Jeunes PLR, qui vise à réduire de moitié le financement des médias de service public suisses.

Le cœur de l’accord concerne les contenus numériques de la SSR. Les textes en ligne seront plus courts, les formats interactifs resteront l’exception et les événements sportifs retransmis en exclusivité ne seront pas accompagnés de live-tickers sous forme de texte. De plus, la SSR continue de renoncer à la publicité dans son offre en ligne.

La collaboration entre la SSR et les éditeurs privés doit être renforcée. Ainsi, lors de manifestations sportives, la SSR se concentrera sur des contenus «qui ne sont pas couverts par les prestataires commerciaux» et choisira ses droits de diffusion en tenant davantage compte de l’offre privée, précise l’accord.

En contrepartie, Schweizer medien réaffirme son soutien au financement public de la SSR par la redevance et rejette l’initiative «200 francs, ça suffit». À noter que TX Group est le seul grand groupe de presse suisse à ne pas avoir signé cet accord.

Une manucure.
La manucure, bientôt un moyen de paiement? KEYSTONE/Ti-Press/Carlo Reguzzi

Vous êtes en ville sans portefeuille, votre téléphone est déchargé, votre montre connectée restée à la maison, et vous tombez sur une bonne affaire? Votre ongle pourrait bientôt vous sauver.

La société lucernoise Smart Chip propose une puce à appliquer sur l’ongle et reliée à une application pour smartphone et à une carte de crédit. Des partenaires comme Mastercard et la banque suisse Cembra sont déjà impliqués, selon les journaux de CH Media.

La commercialisation débutera cet automne en partenariat avec une trentaine de salons de manucure dans plusieurs villes suisses. L’installation de la puce prendra dix minutes et coûtera entre 10 et 20 francs. Seul bémol: les ongles poussent. La puce devra donc être remplacée environ tous les deux mois.

Les possibilités ne s’arrêtent pas au paiement. «À l’avenir, la puce pourra aussi servir pour pointer au travail, ouvrir des portes sécurisées ou s’identifier personnellement, comme une carte de visite», explique Mike Wicki, responsable marketing de Smart Chip, à CH media.

Les plus lus
Cinquième Suisse

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision