Epilogue brutal en Grèce: le pirate abattu, les otages libérés
Une balle a suffi à mettre fin à la prise d'otage d'une famille suisse, retenue à bord d'un voilier grec au large de Nauplie. Le pirate a été abattu par des tireurs d'élite de la police. Les otages ont été libérés, sains et saufs.
Le cauchemar a commencé le matin peu avant 6h (heure locale). Un homme armé d’un pistolet saute dans un voiler loué par une famille suisse alémanique qui s’apprêtait à partir en excursion avec le capitaine de l’Erato.
Au large du Péloponèse, le preneur d’otages exige, sous la menace de son arme, d’être conduit à Casablanca «pour une mission de très haute importance». Il ne parle pas grec et très mal anglais. Les négociations se font avec le capitaine, toujours sous la menace du pistolet.
Les forces d’intervention spéciales suivaient le voilier depuis que le capitaine grec avait donné l’alerte mercredi matin. Très vite, les négociations sont exclues avec le pirate qui présente, selon la police, des signes évidents de déséquilibre mental. Il faut donc intervenir. Une vedette est lancée pour attirer l’attention du preneur d’otages pendant que les hommes-grenouilles s’approchent du voilier.
Mais le pirate découvre la manoeuvre et vise les hommes-grenouilles. Une erreur… Un tireur d’élite grec est plus rapide que lui. Le pirate est abattu. C’est la fin de 13 heures de cauchemar. Les otages sont libérés, sains et saufs. Il s’agissait du capitaine et proriétaire grec du voilier et d’une famille suisse (trois adultes et deux petits enfants), dont l’identité n’a pas été communiquée.
Athènes affiche la statisfaction. Elle a su se tirer au mieux de cette prise d’otages. Un message à l’intention de tous ceux qui s’imaginent que le pays est une passoire, a encore déclaré le ministre grec de la Marine marchande Christos Papoutsis.
Angélique Kourounis, Athènes
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